Pour environ 200 personnes, le pass sanitaire ne passe pas

Moins de 200 personnes se sont rassemblées place Vaiete pour dire "Non au pass sanitaire". Un rassemblement organisé par l'association A tamau i te hono. Une contestation calquée sur un mouvement mondial visible dans plusieurs centaines de villes.

Avant de marcher vers le rond-point Jacques Chirac, les anti-pass sanitaire se sont réunis place Vaiete. Au départ une cinquantaine, leur nombre a quadruplé dans le courant de la matinée. Leur principale motivation : dire non au pass sanitaire, et par là même montrer leur attachement au sacro-saint principe de la liberté. "C'est l'occasion pour nous d''exprimer notre désaccord complet contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale", déclare Teina venue avec ses enfants. "Il y a des traitements, partant de là, le pass sanitaire est inutile, l'obligation vaccinale est inutile. On ne comprend pas ce qui se passe".

 

Jason, lui, est venu "par curiosité. On parle de libertés, et surtout comment le gouvernement arrive à faire passer des choses très border line", explique ce fervent militant écologiste. Et de se poser la question sur "le mode de gouvernance qui ne ressemble plus à la démocratie". Dans la foule, d'autres pensent la même chose, mais d'un point de vue plus religieux. C'est le cas de Nathalie, originaire de Rurutu : "Dieu ne s'impose pas à nous, il nous donne des choix, nous avons été créés avec un libre-arbitre, pourquoi on nous impose des choses ?"

Après la religion, d'autres font le parallèle avec le...nucléaire. Jonathan est de ceux-là. "De plus en plus de Tahitiens sont conscients du danger de vaccin...Le pass sanitaire, c'est un abonnement au vaccin, on sait que c'est une expérimentation...avec des conséquences graves sur le long terme", explique le jeune homme.

 

Chacun avance ses raisons, et commence à marcher vers le rond-point Jacques Chirac en se raccrochant à une liane. Une chaîne humaine, tenant des pancartes, et criant son hostilité au pass sanitaire.

A Papeete comme dans "200 villes dans le monde, l'objet est de participer à une marche mondiale pour les libertés...Le principal, c'est la liberté", précise Tevaiarii Frébault, de l'association A tamau i te hono, à l'origine de la protestation.