Perliculture : l’Assemblée de la Polynésie française favorable à une coopération entre le Pays et les organismes de Recherche et Développement

A l'Assemblée de Polynésie française, le ministre de la relance économique et de l’économie bleue, Teva Rohfritsch, a présenté six projets de délibération portant approbation de plusieurs conventions de coopération prévues sur une période de trois années
Le Pays poursuit ses programmes de développement dans le secteur de la perliculture en favorisant la production d’huîtres perlières sélectionnées. Le but étant d'améliorer la qualité de la perle. Le Pays et l’Ifremer collaborent sur des programmes de Recherche et Développement relatifs à l’amélioration et à la sélection des coquilles d’huîtres perlières originaires des atolls de Ahe et Takapoto. Ces deux sites sont les principaux lieux de collectage en naissains sauvages et présentant des couleurs particulières. Les conventions portent également sur la valorisation génétique des huîtres perlières de l’archipel des Gambier, sur les lignées sélectionnées et produites en écloserie, et sur la diversité génétique des huîtres perlières des différents archipels, notamment celles des Australes et des Marquises qui possèdent des caractères spécifiques et des capacités d’adaptation intéressantes.

De plus, afin d’assurer le développement d’une aquaculture durable, il est important de caractériser et d’évaluer plus finement la qualité des milieux de production et la santé des cheptels aquatiques en élevage. Dans ce cadre, des travaux seront effectués avec l’Ifremer, l’Université de la Polynésie Française et l’IRCP (Institut des Récifs coralliens du Pacifique). Les programmes Recherche et Développement financés par le Pays se poursuivent afin de garantir un développement de filières aquacoles polynésiennes éco-responsables et durables.