A chaque épisode important de pluies, de nombreux quartiers se remettent en mémoire les inondations d'il y a 3 ans. Les dégâts ont été réparés mais pour mettre les habitations à l'abri il faut parfois de lourds travaux. Impactée en 2017, la vallée de Nahoata à Pirae voit sa rivière changer d'aspect.
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"On a vu l'eau passer, des voitures passer sous notre pont, des fare MTR...", confie Manarani Laman, habitant de la la vallée de Nahoata. Cette nuit de janvier 2017, les quelques 3 000 habitants de la vallée ne l’oublieront jamais. Le temps de monter les dossiers et de faire les appels d’offre, la première tranche de travaux d'aménagement a commencé par le bas près du pont de la RT 2.
L'aspect de la rivière a radicalement changé. "Même si esthétiquement, ce n'est pas trop regardable mais au moins, les gens, pour les années à venir se sentent en sécurité", explique Abel Temarii. Pour le deuxième adjoint au maire de Pirae, le calcul était vite fait. Chaque grande crue coûtait 150 ou 200 millions cfp, autant donc investir une fois pour toute afin de régler le problème. C’est le Pays qui finance et gère les travaux, y compris le rehaussage des ponts.
Mais quid des zones vulnérables en haut dans la vallée ? Quelques aménagements ont été effectués, mais à voir certaines habitations posées sur les enrochements, on peut comprendre un certain fatalisme. D’autres tranches de travaux sont prévues jusqu’au cimetière et même au-delà dans un troisième temps.
L'aspect de la rivière a radicalement changé. "Même si esthétiquement, ce n'est pas trop regardable mais au moins, les gens, pour les années à venir se sentent en sécurité", explique Abel Temarii. Pour le deuxième adjoint au maire de Pirae, le calcul était vite fait. Chaque grande crue coûtait 150 ou 200 millions cfp, autant donc investir une fois pour toute afin de régler le problème. C’est le Pays qui finance et gère les travaux, y compris le rehaussage des ponts.
Mais quid des zones vulnérables en haut dans la vallée ? Quelques aménagements ont été effectués, mais à voir certaines habitations posées sur les enrochements, on peut comprendre un certain fatalisme. D’autres tranches de travaux sont prévues jusqu’au cimetière et même au-delà dans un troisième temps.