11 novembre : en souvenir de l'armistice et de tous les "morts pour la France"

Les autorités de l'Etat, du Pays et des élus ont commémoré la fin de la 1ère Guerre mondiale et tous les "morts pour la France".
Eric Spitz, haut-commissaire de la République, a présidé ce matin, la cérémonie de commémoration de la victoire et de la paix et d’hommage à tous les “morts pour la France”. Une commémoration qui marque le 104e anniversaire de l’armistice de la Première guerre mondiale.

Le 11 novembre est la journée nationale de commémoration de la victoire et de la paix et d’hommage à tous les “morts pour la France”. 

Ce matin, elle s'est déroulée à Papeete sur l'avenue Pouvana’a a Oopa et a été présidée par Eric Spitz, haut-commissaire de la République.

Les cadets de la République ont eux aussi honoré la mémoire des anciens morts pendant la 1ère Guerre mondiale.

Cette commémoration célèbre le 104e anniversaire de l’armistice de la Première guerre mondiale.

Les stagiaires du RSMA.

Dans les archipels également, le 11 novembre a été célébré.

Guy Fitzer, administrateur, chef des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent, a présidé la cérémonie de commémoration place Farematie à Uturoa, en présence d'Edouard Fritch, président de la Polynésie française, de Gaston Tong Sang, président de l’assemblée de la Polynésie française,de membres du gouvernement, de la sénatrice Lana Tetuanui, des Tavana d’Uturoa et de Taputapuatea, ainsi que de nombreux élus.

La mémoire des anciens honorée.

La commémoration du 11 novembre à Raiatea.

Aux Marquises, c'est Guillaume Audebaud, administrateur d’État qui a présidé la cérémonie de commémoration de la victoire et de la paix en présence des élus de la communes de Nuku Hiva et de Myrna Peterano, tavana hau des îles Marquises.

Guillaume Audebaud, administrateur des Marquises, a présidé la cérémonie en présence des élus de la communes de Nuku Hiva et de Myrna Peterano, tavana hau des îles Marquises.

Les pompiers de Nuku Hiva.

Après un lever des couleurs, les autorités ont déposé une gerbe sur le monument aux morts de Taiohae, dans un grand recueillement, puis il a été donné lecture du message adressé par la secrétaire d’État chargée des anciens combattants et de la mémoire ainsi que de la liste des soldats "morts pour la France" au cours de l’année écoulée :

  •  le maréchal des logis chef Adrien Quélin, 4e régiment de chasseurs, mort pour la France au Mali, le 12 octobre 2021 ;
  • le brigadier-chef Alexandre Martin, 54e régiment d'artillerie, mort pour la France au Mali, le 22 janvier 2022.

Message de Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Patricia MIRALLÈS, secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la Mémoire :

"La nouvelle de la victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L'écho du clairon vient d'annoncer la fin d'un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les hommes. La fureur du canon s'est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.
11 novembre 1918, il est 11 heures : c'est l'Armistice.
Pour des millions de soldats venus du monde entier, c'est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.

La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d'un million quatre
cent mille soldats français tombés au champ d'honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou
mutilés, ces braves aux "gueules cassées" qui plongent la nation entière dans l'effroi et l'émotion.
Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d'orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.

Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils
expliquent la peur avant les charges, le courage qu'il faut pour sortir des abris et donner l'assaut aux
lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l'horreur du spectacle de leurs frères d'armes qui tombent à leurs côtés.

Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l'Hexagone comme dans les outre-mer".