Tenue en néoprène, détecteur de métaux... Les militaires poursuivent leur enquête, ce jeudi, au pied des falaises de Mahina. Une brigade de 8 gendarmes dont 4 plongeurs sont à la recherche du moindre indice. Riverains, proches, chacun a un mot devant l'ampleur du drame. "Je trouve alarmant ce qui se passe. Je suis là avec mes enfants depuis ce matin. C'est vraiment horrible". L'émotion est palpable. "Moi, j'enferme mes six enfants, jamais je ne les laisse traîner comme cela sur la route".
Les habitants de ce quartier de Mahina ont tous un mot pour la victime. Chacun y va de son explication "En tant que jeune, aujourd'hui, le respect envers soi-même n'existe plus" affirme Anabella. Vis à vis des parents ? "Si tu réponds à tes enfants sur un ton qui ne leur plait pas, ils peuvent aussi te frapper. Cela me fait trés mal pour ces parents qui viennent de perdre leur fils".
10 jours après la découverte du corps, difficile de retrouver des indices
Le 16 septembre dernier, quand le corps du jeune Manoa a été découvert, le maire, Damas Teuira, était présent sur les lieux: "L'issue est choquante. En tant que maire, je constate qu'il y a régulièrement des regroupements de jeunes, parfois cela tourne mal. Mais cela ne va pas jusqu'à l'homicide !". Et d'espérer "que toute la lumière soit faite sur la mort de Manoa".
Dans cette affaire, deux frères âgés de 15 et 17 ans ont été mis en examen sous la qualification de meurtre aggravé. Ils ont depuis été placés en détention provisoire.