Le 15 septembre dernier, à l’ouverture de la session budgétaire, le président Edouard Fritch, confirmait l’un de ses engagements en faveur du pouvoir d’achat. " Comme nous nous y étions engagés lors de la mise en place de la contribution pour la solidarité, c’est un engagement que j’ai pris, effectivement les cotisations maladies des salariés vont être revues à la baisse, je le confirme ici. Là encore, il s’agit de redonner du pouvoir d’achat " déclarait-il.
C’est chose faite depuis le 1er octobre, mais les salariés au SMIG, même revalorisé depuis samedi, ne vont pas s’y retrouver à la fin du mois, a calculé le secrétaire général adjoint du syndicat A tia i mua. Selon Dimitri Pitoeff, c'est l'équivalent de " deux tiers d'une boîte de bœuf. "
Quant aux conséquences de la baisse des cotisations maladies sur les comptes de la Caisse de Prévoyance Sociale, toujours selon le syndicat A tia i mua, elle va entrainer une perte de recettes qui sera supérieure à l’excédent généré par la branche maladie.
Et l’augmentation des cotisations retraites créera, certes, une augmentation des recettes sans pour autant combler le déficit.
Défiscaliser les primes
Sous l'impulsion des patrons, une loi du pays sur la défiscalisation et l’exonération de charges fiscales et sociales des primes versées par les employeurs devrait voir le jour. Lors son discours du 15 septembre dernier, le président l'avait annoncé " Nous défiscaliserons effectivement et nous enlèverons les charges sociales sur ces primes, dans le cadre des départs à la retraite bien sûr mais aussi pour les primes d’intéressement, tels que l’ont proposé nos partenaires sociaux. Il en sera de même pour la prime de pouvoir d’achat que les employeurs accorderont à leurs salariés. "
Au moment où les discussions s'ouvrent entre syndicats et patrons sur les salaires, Christophe Plée, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, estime qu'il est temps que le Pays se positionne. Pour la CPME, il faut " casser la spirale inflationniste. "