L’ensemble de l’économie mondiale subit les effets du ralentissement de la croissance et de l’accélération de l’inflation. En outre, les entreprises locales doivent faire face à des changements, comme la récente application de la taxe sociale, ou la revalorisation du smig.
Ce matin, le Président Fritch s'est ainsi rendu à Tipaerui pour se rendre compte sur place de la situation de certaines d'entre elles.
C'est le cas de Mana Wood, spécialisée dans le travail du bois. "Uniquement local", précise Charlotte Burger, une cheffe de production, "de l'acajou, de l'eucalyptus, du maru maru, du falcata pour des pièces de menuiserie plus importantes".
Cette entreprise est connue pour ses plaques sculptées à l'aide d'une fraiseuse numérique ou brûlées au laser. Mais aussi des chaises, des tables, de la décoration (plaques), ou des enseignes.
Si en apparence tout va bien, "on a quand même senti la crise parce qu'à la base on a commencé avec des produits qui sont axés vers les locaux et les touristes, et avec le covid, il y avait moins de commandes, car moins de touristes", indique Charlotte Burger. Heureusement, "on sent que les gens ont envie de consommer local, de valoriser la matière première locale. Donc on sent que les clients reviennent petit à petit nous voir", poursuit-elle.
Et si cette entreprise commence à retrouver un certain niveau d'activité, comme d'autres elle doit maintenant composer avec les récentes mesures destinées soit à renflouer la CPS, soit à revaloriser les plus bas salaires. De nouvelles charges que le président du Pays aimerait un peu moins pesantes pour ces entreprises car créatrices d'emplois.
Edouard Fritch