Du papier d’emballage ou des objets fabriqués grâce aux déchets du secteur agricole. Malgré les embûches techniques, Ayana, gérante de la société Biobase, n’a jamais perdu son objectif de vue : créer une entreprise qui a du sens.
"On récolte les troncs de bananiers, les déchets de cannes à sucre, d'ananas et de cocos. De ça, on en fait du papier et divers produits d'emballage personnalisables, sur-mesure, adaptés aux entreprises et leurs produits"
Ayana Champot - gérante de Biobase
Deux autres entreprises innovantes ont enfin leurs ateliers. Nicky compte lui aussi valoriser les productions locales en réduisant les pertes et en améliorant les capacités de stockage. Dans sa chambre froide, du manioc congelé attend d’être consommé dans les cantines. Les pâtisseries ne sont pas exclues du projet, bien au contraire. On retrouve des biscuits salés et sucrés à base de farine locale.
"Ça va être compliqué de changer les habitudes alimentaires donc il faut se focaliser sur nos enfants. Par quel moyen ? Par la cantine, l'éducation... Je pense qu'on doit faire un travail d'équipe, que tout le monde ait le même discours : les profs, les instits, les cantinières, les parents"
Nicky Vergnhes - Gérant SARL Hotu Maa Tahiti
Dix ateliers seront à terme financés par l’État et le Pays pour un montant total de 450 millions de Fcfp. Taha’a, Huahine, et Taputapuatea à Ra’iatea seront les prochaines communes à en bénéficier.