Dimanche 17 décembre, un jeune homme de 28 ans est décédé d'un coup de couteau. Ce mardi 19 décembre, le procureur de la République, Hervé Leroy, a donné des précisions sur les circonstances de cet assassinat avant de mettre en garde sur la consommation d'alcool chez les jeunes.
•
Nous vous en avons parlé lundi, un homme de 28 ans a reçu dimanche un coup de couteau mortel. L'assassinat a eu lieu dans le district de Faanui à Bora Bora.
Comme souvent, le drame s'est produit pour des raisons futiles et sur fond de beuverie. La victime et son assassin présumé étaient de la même famille et avaient pour habitude de se retrouver en groupe le week-end pour s'alcooliser. Ce dimanche là, ils avaient bu du rhum, du komo et trois bouteilles de pastis.
Après audition du coupable, les gendarmes ont découvert que la victime avait insulté et frappé l'auteur car ce dernier avait dégradé son enceinte acoustique. Le mineur a ensuite décidé de retourner chez lui pour s'armer d'armes blanches et alors que la victime continuait de l'agresser verbalement, il lui a asséné un coup de couteau dans la région du coeur, provoquant la mort dans les minutes qui ont suivi.
Le mineur, connu de la gendarmerie mais au casier vierge, est ensuite lui-même allé voir les gendarmes pour les informer qu'il était "l'auteur d'une bagarre". Il a été rapidement placé en garde à vue.
Un juge d'instruction a été saisi et devra poursuivre les investigations. Au départ, le parquet avait ouvert une information judiciaire pour meurtre mais après l'audition du suspect, les faits ont été requalifiés en assassinat. Sur ce chef d'accusation, l'auteur encourt la perpétuité si l'excuse de minorité n'est pas retenue. La victime était mariée et avait trois jeunes enfants.
Le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu a dénoncer la "problématique majeure de l'intoxication alcoolique en Polynésie de mineurs et de jeunes majeurs qui les week-ends décident d'ingérer en peu de temps des quantités importantes de boissons alcooliques pour arriver rapidement à une ivresse." avant de compléter : "Elle met en exergue la défaillance de certains parents qui laissent leurs enfants se mettre dans un état dangereux pour eux-mêmes et autrui."
Comme souvent, le drame s'est produit pour des raisons futiles et sur fond de beuverie. La victime et son assassin présumé étaient de la même famille et avaient pour habitude de se retrouver en groupe le week-end pour s'alcooliser. Ce dimanche là, ils avaient bu du rhum, du komo et trois bouteilles de pastis.
Après audition du coupable, les gendarmes ont découvert que la victime avait insulté et frappé l'auteur car ce dernier avait dégradé son enceinte acoustique. Le mineur a ensuite décidé de retourner chez lui pour s'armer d'armes blanches et alors que la victime continuait de l'agresser verbalement, il lui a asséné un coup de couteau dans la région du coeur, provoquant la mort dans les minutes qui ont suivi.
Le mineur, connu de la gendarmerie mais au casier vierge, est ensuite lui-même allé voir les gendarmes pour les informer qu'il était "l'auteur d'une bagarre". Il a été rapidement placé en garde à vue.
Un juge d'instruction a été saisi et devra poursuivre les investigations. Au départ, le parquet avait ouvert une information judiciaire pour meurtre mais après l'audition du suspect, les faits ont été requalifiés en assassinat. Sur ce chef d'accusation, l'auteur encourt la perpétuité si l'excuse de minorité n'est pas retenue. La victime était mariée et avait trois jeunes enfants.
Le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu a dénoncer la "problématique majeure de l'intoxication alcoolique en Polynésie de mineurs et de jeunes majeurs qui les week-ends décident d'ingérer en peu de temps des quantités importantes de boissons alcooliques pour arriver rapidement à une ivresse." avant de compléter : "Elle met en exergue la défaillance de certains parents qui laissent leurs enfants se mettre dans un état dangereux pour eux-mêmes et autrui."
L'auteur du coup de couteau mortel encourt 30 ans de prison