Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : les délégations à la rencontre des partis nationaux

Virginie Ruffenach, Éric Ciotti et Alcide Ponga, au siège du parti Les Républicains, à Paris, le 12 avril 2023.
Les négociations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie se poursuivent à Paris. Entre deux réunions bilatérales avec le gouvernement, les délégations profitent de ce déplacement pour porter leurs revendications au sein de leurs familles politiques et compter leurs soutiens nationaux.

La Nouvelle-Calédonie est toujours à la recherche de la bonne formule de ses institutions. Les négociations se poursuivent à Paris sur l’avenir institutionnel de cet archipel. Entre deux réunions bilatérales avec le gouvernement, les délégations profitent de ce déplacement pour porter leurs revendications au sein de leurs familles politiques et compter leurs soutiens nationaux.

Lundi, une partie de la délégation indépendantiste s'était rendue au siège de La France insoumise. La réunion au 238 rue de Vaugirard se passe de l'autre côté de la Seine et à l'opposé de l'échiquier politique, mais l'objectif est le même pour les Calédoniens : s'assurer du soutien des partis nationaux pour la suite du processus.

Virginie Ruffenach et Alcide Ponga se sont aussi entretenus avec Eric Ciotti, au siège du parti Les Républicains ce mercredi. L’occasion pour Alcide Ponga de s’assurer que son parti sera bien attentif à ce dossier.

L’occasion aussi  pour le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, d’appeler de ces vœux à une réforme constitutionnelle pour sortir rapidement de l’Accord de Nouméa. "Notre famille politique, aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, veut redire notre volonté de soutenir une réforme constitutionnelle dont la Nouvelle-Calédonie a besoin notamment pour dégeler le corps électoral. Nous l’appelons de nos vœux et nous la soutiendrons avec beaucoup de force", a affirmé le président des Républicains.