Les prix du pétrole brut ont chuté en fin de mois d’avril et début mai, sous l'effet des marchés financiers et des fonds spéculatifs qui demeurent plutôt pessimistes quant à l'économie mondiale après la faillite d'une nouvelle banque aux États-Unis (First Republic Bank), un mauvais indicateur sur l’activité manufacturière en Chine, et la perspective de nouvelles hausses des taux d'intérêt par les banques centrales.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a abandonné 4,27% à 68,60 dollars, après avoir dévissé de plus de 5%. Son équivalent européen, le baril de BRENT de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a perdu 4,14% à 72,32 dollars.
Les deux références mondiales du brut ont ainsi largement perdu leurs gains liés aux réductions volontaires de production de certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+).
Compte tenu de ces éléments, le conseil des ministres a décidé une baisse des prix des hydrocarbures à la pompe pour le mois de juin 2023.
Ainsi, le prix public de l’essence et du gazole à la pompe s’établiront à 160 cfp le litre à compter du 1er juin 2023, au lieu de 166 cfp pour l’essence et 173 cfp pour le gazole.