C'est la saison budgétaire au fenua. Après le débat d'orientation budgétaire, l'examen et le vote du projet de budget 2021 du Pays aura lieu en fin d'année à l'Assemblée.
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Les 5 et 6 novembre prochains, ce sera au tour du conseil d'administration du régime des salariés de se réunir à la CPS pour examiner et voter son projet de budget pour 2021 avant validation en conseil des ministres.
Malgré l'aide financière apportée par le Pays et l'Etat, l'exercice sera difficile. La crise sanitaire a fait plonger les comptes sociaux et menace la trésorerie de la CPS.
L'exercice budgétaire ne sera pas facile. Le régime géneral des salariés est aussi pris dans l'étau de la covid-19. La masse salariale a régressé et avec elle le niveau de cotisations.
3 000 emplois en équivalent temps plein ont déjà été détruits. Sans compter les CDD et les extras dans le tourisme. Un chiffre donné à l'Assemblée lors du débat d'orientation budgétaire. La crise a aggravé le déficit structurel de la CPS.
Les dépenses du RGS (régime général des salariés) dépassent ses recettes.
8.9 milliards par mois, c'est le montant de ce que la Caisse débourse pour garantir ses prestations maladie, retraite, famille, handicap ou d'action sociale alors que le niveau de cotisations "normal" s'élève généralement à 8 milliards par mois. Les recettes sont en chute libre : 6 milliards en avril dernier, à la sortie du confinement. Depuis, on avoisine ou on atteint les 5 milliards.
Cela représente un manque à gagner sur l'année de 25.5 milliards. Les chiffres sont tirés du plan CAP 2025 du Pays.
Pour préserver son système de protection sociale généralisée, le gouvernement a accordé à la CPS, un prêt de 16 milliards et demi. C'est une partie de son PGE, son prêt garanti par l'Etat. Il a aussi soldé sa dette de 7 milliards au titre du Fades, le Fonds d'Amortissement du Déficit Social.
Un complément à la Caisse suivra dans le cadre du second PGE.
Quels seront les ajustements opérés par les administrateurs et par le Pays pour équilibrer le budget 2021 du RGS ? Pas question pour les syndicats d'augmenter les cotisations et donc le coût du travail.
Ils l'ont dit le 29 septembre dernier au ministre de l'économie et des finances en charge de la PSG, Yvonnick Raffin. Ils demandent un calendrier de rencontres avec les patrons, les médecins et les pharmaciens.
Objectif faire des économies là où c'est possible, sur la budgétivore branche maladie.
L'exercice sera donc des plus compliqués pour voter à l'équilibre le prochain budget du régime des salariés d'autant plus qu'il finance le CHT dont le déficit atteindra le milliard en fin d'année.
La bonne nouvelle en revanche, c'est pour le régime de solidarité avec la reconduction par l'Etat pour 3 ans de la convention santé á 1 milliard 4 par an.
En clair: relancer au plus vite la réforme de la PSG, le 2e plus gros budget du Pays.
Malgré l'aide financière apportée par le Pays et l'Etat, l'exercice sera difficile. La crise sanitaire a fait plonger les comptes sociaux et menace la trésorerie de la CPS.
L'exercice budgétaire ne sera pas facile. Le régime géneral des salariés est aussi pris dans l'étau de la covid-19. La masse salariale a régressé et avec elle le niveau de cotisations.
3 000 emplois en équivalent temps plein ont déjà été détruits. Sans compter les CDD et les extras dans le tourisme. Un chiffre donné à l'Assemblée lors du débat d'orientation budgétaire. La crise a aggravé le déficit structurel de la CPS.
Les dépenses du RGS (régime général des salariés) dépassent ses recettes.
8.9 milliards par mois, c'est le montant de ce que la Caisse débourse pour garantir ses prestations maladie, retraite, famille, handicap ou d'action sociale alors que le niveau de cotisations "normal" s'élève généralement à 8 milliards par mois. Les recettes sont en chute libre : 6 milliards en avril dernier, à la sortie du confinement. Depuis, on avoisine ou on atteint les 5 milliards.
Cela représente un manque à gagner sur l'année de 25.5 milliards. Les chiffres sont tirés du plan CAP 2025 du Pays.
Pour préserver son système de protection sociale généralisée, le gouvernement a accordé à la CPS, un prêt de 16 milliards et demi. C'est une partie de son PGE, son prêt garanti par l'Etat. Il a aussi soldé sa dette de 7 milliards au titre du Fades, le Fonds d'Amortissement du Déficit Social.
Un complément à la Caisse suivra dans le cadre du second PGE.
Quels seront les ajustements opérés par les administrateurs et par le Pays pour équilibrer le budget 2021 du RGS ? Pas question pour les syndicats d'augmenter les cotisations et donc le coût du travail.
Ils l'ont dit le 29 septembre dernier au ministre de l'économie et des finances en charge de la PSG, Yvonnick Raffin. Ils demandent un calendrier de rencontres avec les patrons, les médecins et les pharmaciens.
Objectif faire des économies là où c'est possible, sur la budgétivore branche maladie.
L'exercice sera donc des plus compliqués pour voter à l'équilibre le prochain budget du régime des salariés d'autant plus qu'il finance le CHT dont le déficit atteindra le milliard en fin d'année.
La bonne nouvelle en revanche, c'est pour le régime de solidarité avec la reconduction par l'Etat pour 3 ans de la convention santé á 1 milliard 4 par an.
En clair: relancer au plus vite la réforme de la PSG, le 2e plus gros budget du Pays.