Camp à Papara : quand des familles de Papeete viennent se ressourcer loin de la ville

Parents et enfants réunis pour la 1ère fois dans un camp de famille. Une première.
Un camp destiné aux familles de Papeete en difficulté socio-économiques organisé à Papara. Une première, qui concerne une douzaine d'entre elles. L'objectif durant 4 jours : apprendre à mieux communiquer, à éviter toutes sortes de violence loin du cadre habituel urbain. Et à profiter des joies de la plage.

Depuis vendredi, la 1ère édition du Camp de famille se tient à Papara. 13 familles bénéficient de ce week-end encadré par la commune de Papeete. 32 enfants et 19 adultes participent à des ateliers sur la non-violence et la communication. Et profitent un peu des vacances loin de leur quartier. 

Plus agréable de jouer sur de l'herbe que sur le bitume de la ville.

Les familles ont été sélectionnées par les agents de la commune et sont déjà suivies par les services sociaux. Ces 13 familles de Titioro et du grand Papeete rencontrent majoritairement des difficultés socio-économiques. A savoir l'un ou les deux parents ne travaillant pas. "Il y a des tensions dans les familles parce qu'il n'y a pas d'argent, et on essaie de les accompagner", explique Brisca Tauru, agent de la commune de Papeete chargée de l'action de proximité.

Ce premier camp de famille est l'occasion de partager des valeurs avec les enfants et ainsi retrouver un foyer plus serein où la communication est mise en avant.

Loin de son quartier, cela permet aussi de se changer les idées et de se relaxer.

"Je suis très contente d'être parmi toutes ces familles venues des différents quartiers de Papeete. Ce que je retiens de l'atelier sur la communication, c'est qu'elle et très importante dans la vie de tous les jours, avec ton compagnon, tes enfants, pas simplement à table, mais aussi en jouant, en marchant, en emmenant les enfants à l'école. Avec ma petite, on chante une chanson en route pour la motiver pour la journée", précise par exemple Mateata, participante et mère de famille de Titioro.

Pour changer d'air, rien de tel que le bord de mer.

Et face à l'augmentation de la vie, "on fait face grâce à l'Amour et au soutien de la famille, on peut y arriver si on travaille ensemble", ajoute Mateata.

Participation aux ateliers, mais aussi découverte pour certains des plaisirs de la nature et de la plage, loin du décor de la ville.

Les vacances les pieds dans l'eau, c'est bien mieux que de les passer dans son quartier.