Le Conseil des ministres a rendu exécutoire et transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, pour adoption, les comptes administratifs du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) et de ses budgets annexes.
•
La consolidation de ces différents éléments ressort de la manière suivante, en Fcfp :
L’étude attentive des tendances montre cependant que les activités de soins – budget principal (CHPF) et département de psychiatrie – sont structurellement sous-financées dans un contexte de complexification croissante des prises en charges, d’augmentation du coût des médicaments et de forte insuffisance des structures alternatives à l’hospitalisation qui impacte fortement la durée moyenne des hospitalisations en l’absence, souvent, d’alternative.
Les activités annexes – école de sages-femmes, centre de transfusion sanguine, Samu et hôtel des familles – terminent pour leur part l’exercice en bénéfice.
Le déficit constaté sur les unités de consultation et de soins ambulatoires, qui prennent en charge les détenus de Faa’a-Nuutania et du centre de détention Tatutu de Papeari, résulte pour sa part de la régularisation d’écritures relatives à l’exercice 2017.
Le déficit global de l’établissement est inférieur de 255 millions Fcfp à celui constaté en 2017
Cette amélioration relative des comptes de l’établissement est imputable notamment aux importants efforts de gestion réalisés pour faire face aux coûts d’exploitation du site de Taaone tout en satisfaisant une demande croissante de soins : les dépenses de fonctionnement n’ont ainsi augmenté que de 11 points entre 2011 et 2018, pour une activité en hausse de 23 points.
L’étude attentive des tendances montre cependant que les activités de soins – budget principal (CHPF) et département de psychiatrie – sont structurellement sous-financées dans un contexte de complexification croissante des prises en charges, d’augmentation du coût des médicaments et de forte insuffisance des structures alternatives à l’hospitalisation qui impacte fortement la durée moyenne des hospitalisations en l’absence, souvent, d’alternative.
Les activités annexes – école de sages-femmes, centre de transfusion sanguine, Samu et hôtel des familles – terminent pour leur part l’exercice en bénéfice.
Le déficit constaté sur les unités de consultation et de soins ambulatoires, qui prennent en charge les détenus de Faa’a-Nuutania et du centre de détention Tatutu de Papeari, résulte pour sa part de la régularisation d’écritures relatives à l’exercice 2017.