Si lundi matin était consacré à la cérémonie d’ouverture de la conférence, le ministre, après une réunion avec ses équipes techniques, a eu l’opportunité de rencontrer le Dr Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN International). L’occasion de discuter de l’éventualité d’un partenariat avec l’IUCN International au sujet notamment de la protection de l’océan et de la lutte contre les techniques de pêche impactantes, interdites dans notre ZEE, mais largement utilisées dans les eaux internationales.
Si Heremoana Maamaatuaiahutapu est favorable à la protection des Zones économiques exclusives pour la pêche, il estime qu'il faut aller plus loin.
Ecoutez le ministre à ce sujet :
L’IUCN international est l’une des principales organisations non gouvernementales mondiales consacrées à la conservation de la nature. Sa mission est d’influencer, d’encourager et d’assister les sociétés du monde entier, dans la conservation de l’intégrité et de la biodiversité de la nature, ainsi que de s’assurer que l’utilisation des ressources naturelles est faite de façon équitable et durable.
En marge de la conférence de l’ONU sur les océans, le ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu a pu rencontrer certains leaders du Pacifique, notamment le Premier ministre des îles Fidji, Ratu Josaia Voreqe Bainimarama, ainsi que le président de la République de Palau, Surangel Whipps Jr. Ce fût l’occasion d’échanger de manière informelle sur les sujets intéressants les îles du Pacifique, en particulier les échanges et la coopération régionale.
Pour sa 2ème journée à Lisbonne, le ministre de la Culture a été invité à s’exprimer au cours d’une rencontre avec des représentants des peuples autochtones.
Organisée par la Société pour la nature et les parcs du Canada, organisme de bienfaisance
qui se consacre à la protection des terres publiques, des eaux intérieures et des océans
dans le respect de la souveraineté et du leadership des nations autochtones présentes au
Canada, cette rencontre a permis d’échanger sur les expériences vécues par les
différents représentants venus notamment du Canada et du Pacifique.
Le ministre a rappelé l’importance des connaissances et des savoir-faire traditionnels
dans la bonne gestion de nos espaces et de nos espèces.