A Paris, le gouvernement Barnier a annoncé quatre mesures "dans les mois qui viennent" pour lutter contre les violences faites aux femmes. Outre que "chaque département sera doté d'une maison des femmes avant la fin 2025, le budget prévoit les crédits nécessaires", "dès la fin 2025, il sera possible pour les femmes de porter plainte dans chaque hôpital doté d'un service d'urgence ou gynécologique".
Invitée de France info ce matin, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, souhaite aussi déployer encore plus le numéro d’urgence 3919 notamment dans les territoires d’outre-mer. Espérons que la Polynésie bénéficie également de ce dispositif.
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Troisième mesure pour mieux prévenir et accompagner les victimes de soumission chimique : "Nous allons expérimenter le remboursement par l'Assurance maladie des kits pour détecter la soumission chimique des potentielles victimes", annonce le Premier ministre qui attend aussi les conclusions d'une mission parlementaire sur le sujet.
Quatrième mesure : les moyens consacrés à l'aide d'urgence "seront augmentés de 7 millions d'euros", soit un budget de 13 à 20 millions d'euros, pour permettre "d'accompagner plus de femmes et les mettre à l'abri" en les aidant à quitter leur foyer. Cette aide financière comprise entre 300 et 1 400 euros a permis d'aider "33 000" femmes entre "décembre 2023 et octobre 2024" rappelle Michel Barnier.
"C'est un enjeu de société, un combat juste et nécessaire", conclut le Premier ministre, rappelant que la lutte contre "ce fléau" est "un long chemin". "Il n'y aura aucune forme de tolérance", insiste le Premier ministre, rappelant que l'année 2023 a été marquée par 93 féminicides.