La vidéo publiée par les défenseurs de Teahupoo vendredi a choqué la toile. Les images, largement partagée sur le web, montrent la barge coincée sur le récif alors qu'elle transportait les officiels sur le site de l'implantation de la tour pour les épreuves de surf des JO. Après cet incident, le président Brotherson a annulé les autres essais prévus ce week-end, et s'est joint aux surfeurs, association et habitants pour s'excuser auprès d'eux.
Ce lundi, nos confrères de Tahiti Infos révèlent que le parquet de Papeete a décidé d'ouvrir une enquête "fondée sur un article du code de l'environnement de la Polynésie française qui repose sur le fait que 'ne pas respecter une des prescriptions ou interdictions édictées par la réglementation de l'espace naturel protégé lorsque cela a causé une atteinte non négligeable à l'environnement" est un délit. L'enquête a été confiée aux enquêteurs de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et aux gendarmes de la brigade de Taravao."
Du côté de Paris 2024, le jour de l'incident avec la barge, le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) avait partagé de nouvelles informations sur le projet revu de cette tour des juges "réduite en taille et en poids", afin de répondre aux contestations de la part des habitants, qui dénonçaient les effets néfastes de cette construction sur les fonds marins. Les organisateurs ont réaffirmé que la zone en question était une "zone à faible sensibilité écologique", raison pour laquelle elle avait été choisie. "Le projet prévoit que les nouvelles fondations seront insérées dans les intervalles des plots existants, au même endroit que l’ancienne tour. Les nouveaux plots permettront au corail de se fixer et de se développer, comme cela est déjà le cas pour les fondations actuelles", précisent-ils.