L’heure est aujourd’hui à la réforme. Avec dans un premier temps, l’instauration le 1er avril d’une TVA sociale et le 8 juillet l’installation d’une nouvelle gouvernance au sein du conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale. Il est prévu d’aller plus loin pour finaliser un modèle de santé moderne, viable et solidaire.
Le temps presse. Les chiffres issus des premières assises de la santé en mai et du dernier rapport en juin, de la chambre territoriale des comptes, le prouvent.
La CPS qui, malgré ses 10 milliards de déficit tous régimes confondus, devrait pouvoir atteindre un équilibre pour l’exercice 2022. Et le versement des prestations n’est pas à remettre en cause. C'est ce qu'explique Vincent Fabre, le directeur de la CPS, qui était l'invité Café d'Ibrahim Mohamed Hazi sur Polynésie la 1ère Radio.
Pour qu’il y ait un jour moins de malades sur ce territoire, il faut à un moment s’attaquer aux causes, et donc aux produits par exemple qui entrent sur le territoire et qui ne sont pas toujours très bons pour la santé, voire qui empoisonnent à petit feu… De quelle manière la CPS pourrait contribuer à lutter efficacement contre l’entrée de ces produits néfastes pour la santé sur le territoire ?
Par ailleurs, la précarité et la pauvreté ont fait gonfler les dépenses de la CPS surtout pendant la crise sanitaire. Pour rappel, selon l’Institut de la Statistique de Polynésie française, 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté soit en deçà de 30 000 Fcfp par mois.