La deuxième conférence économique bi annuelle s'est ouverte, mardi 24 octobre, à la Présidence. L’occasion pour le privé de présenter ses doléances, pour le gouvernement de faire de nouvelles annonces, mais aussi de faire un point sur la situation économique actuelle.
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Cette rencontre devenue bi-annuelle représente l’occasion pour les professionnels et les principaux acteurs économiques du fenua de se rencontrer et d’échanger sur des thématiques d’actualité.
Le président du Pays Edouard Fritch a ouvert cette conférence, avec quelques membres du gouvernement, en présentant les orientations stratégiques. Aux côtés des directeurs des Instituts de la statistique et d’Emission d’Outre-mer, Fabien Breuilh et Claude Periou, qui ont présenté la conjoncture économique et financière du Pays.
Depuis 2013, la Polynésie française connaît une croissance économique de 1,8%. "Il faut se satisfaire de cette situation économique qui s'est inversée", explique Claude Periou, directeur de l'Institut d'Emission d'Outre-Mer. Trois phénomènes expliquent ce renversement : la consommation des ménages qui a repris, l'investissement privé qui a également repris depuis deux ans, et la consommation publique qui elle reste stable. La croissance est donc plus portée par les commerces que par l'hôtellerie.
Malgré tout, l'emploi a dû mal à redécoller. "Cela s'améliore mais ce n'est pas suffisant, reconnaît le président du Pays, On doit continuer à soutenir les entreprises qui créent de l'emploi". Edouard Fritch compte sur les grands chantiers tels que le projet d'acquaculture à Hao et le Village Tahitien, qui pour l'heure peinent à être lancés, pour améliorer l'emploi.
Autre problème : le chômage qui baisse mais encore trop peu. La cause : le problème de formation des jeunes. "Le profil des jeunes ne convient pas au besoin du marché de l'emploi", admet Edouard Fritch. "Notre politique de formation pêche, il n'y a pas assez d'efforts fournis pour définir les formations dont ont besoin les entreprises". Le président du Pays affirme néanmoins travailler sur la question avec ses membres du gouvernement.
A l'occasion de cette conférence, le gouvernement a annoncé les grandes orientations budgétaires 2018, guidées par trois axes majeurs : l’emploi, l’amélioration de la régulation concurentielle, le renforcement durable de l’investissement et la pérennisation de la croissance structurelle.
Pour ce faire, Teva Rohfritsch, vice-président, a notamment appuyé ses actions sur un train de mesures fiscales, directement issues des travaux menés lors des précédentes conférences économiques. Parmi elles, la baisse de la TVA de 13% à 5% pour les services à la personne. En effet, la population polynésienne est vieillissante, le gouvernement souhaite donc "donner un coup de pouce à ce secteur".
Le président du Pays Edouard Fritch a ouvert cette conférence, avec quelques membres du gouvernement, en présentant les orientations stratégiques. Aux côtés des directeurs des Instituts de la statistique et d’Emission d’Outre-mer, Fabien Breuilh et Claude Periou, qui ont présenté la conjoncture économique et financière du Pays.
Depuis 2013, la Polynésie française connaît une croissance économique de 1,8%. "Il faut se satisfaire de cette situation économique qui s'est inversée", explique Claude Periou, directeur de l'Institut d'Emission d'Outre-Mer. Trois phénomènes expliquent ce renversement : la consommation des ménages qui a repris, l'investissement privé qui a également repris depuis deux ans, et la consommation publique qui elle reste stable. La croissance est donc plus portée par les commerces que par l'hôtellerie.
Malgré tout, l'emploi a dû mal à redécoller. "Cela s'améliore mais ce n'est pas suffisant, reconnaît le président du Pays, On doit continuer à soutenir les entreprises qui créent de l'emploi". Edouard Fritch compte sur les grands chantiers tels que le projet d'acquaculture à Hao et le Village Tahitien, qui pour l'heure peinent à être lancés, pour améliorer l'emploi.
Autre problème : le chômage qui baisse mais encore trop peu. La cause : le problème de formation des jeunes. "Le profil des jeunes ne convient pas au besoin du marché de l'emploi", admet Edouard Fritch. "Notre politique de formation pêche, il n'y a pas assez d'efforts fournis pour définir les formations dont ont besoin les entreprises". Le président du Pays affirme néanmoins travailler sur la question avec ses membres du gouvernement.
A l'occasion de cette conférence, le gouvernement a annoncé les grandes orientations budgétaires 2018, guidées par trois axes majeurs : l’emploi, l’amélioration de la régulation concurentielle, le renforcement durable de l’investissement et la pérennisation de la croissance structurelle.
Pour ce faire, Teva Rohfritsch, vice-président, a notamment appuyé ses actions sur un train de mesures fiscales, directement issues des travaux menés lors des précédentes conférences économiques. Parmi elles, la baisse de la TVA de 13% à 5% pour les services à la personne. En effet, la population polynésienne est vieillissante, le gouvernement souhaite donc "donner un coup de pouce à ce secteur".
Retrouvez le reportage sur nos journaux télévisés de ce mardi 24 octobre sur Polynésie 1ère