C'est bientôt le grand jour, alors sur scène le stress monte. Costumes, décors, répétitions générales, tout doit s'enchaîner parfaitement pour le jour J. Au centre de l'attention, légère et gracieuse telle une fée, la première danseuse Anna Ishii des grands ballets canadiens fait rêver les plus jeunes.
"C'est incroyable, on voit une danseuse étoile du Canada, c'est merveilleux (...) Elle est magnifique, avec ces gestes elle montre de l'émotion", confie les yeux emplis d'étoiles, Naelle, jeune danseuse. "On est fières de pouvoir la voir danser car c'est une grande danseuse", lance Sarah, autre danseuse en apprentissage.
"Je suis tellement heureuse d'être là aujourd'hui, c'est une première pour moi en Polynésie. Je n'aurais jamais pensé un jour performer ici et me voilà aujourd'hui sur scène entourée d'étudiantes talentueuses", raconte Anna Ishii.
Union entre les cultures
Déjà huit mois que les danseuses de l'académie Annie Fayn préparent ce spectacle. Une expérience artistique pétillante et innovante où la danse classique, le ori tahiti et les grands ballets canadiens s'accordent à perfection. "Ce qu'on souhaite mettre en avant dans cette rencontre c'est avant tout l'union qu'il y a entre nos cultures, chinoises et polynésiennes, les mélanges artistiques, la danse classique avec la danse contemporaine et le ori tahiti", explique Marion Fayn, directrice artistique de l'Académie de danse Annie Fayn.
Pour la sixième édition de ces rencontres internationales, tous ces danseurs proposeront une version inédite réadaptée du célèbre classique Don Quichotte. Le spectacle a lieu vendredi 22 mars et samedi 23 mars à la Maison de la Culture.