C’est LE rendez-vous incontournable qui allie culture et performance. La pirogue à seize places requiert une synchronisation parfaite du coup de rame. Shell va'a et EDT va'a se rendent coup pour coup et à ce jeu, Shell va'a est le plus fort.
Charles Teinauri, membre de la Team Shell va’a raconte comment s'est déroulée la course : "On a voulu faire un petit break. Du coup, quand on faisait le break, ils venaient s'adosser sur notre va'a, pour pas nous laisser partir. Mais sinon, tout s'est bien passé pendant la course, on a vraiment ramé économiquement et merci à tous les copains, ils ont fait un beau travail."
Chez les dames, la combinaison gagnante est signée Ihilani va'a. Renforcée par Iloha Eychenne et Nateahi Sommers, l’équipe s’octroie la victoire, suivie de très près par Ruahatu. Vaimiti Maoni, l'une des rameuses de Ihalani va'a explique : "En fonction des poids des filles, il a fallu équilibrer et puis avoir cette cohésion. Et hier, dès le premier test, on a eu un bon feeling."
Puisqu’il est interdit de suivre la course sur le plan d’eau, les encouragements se font depuis le bord du lagon.
Et donner de la voix pour son équipe favorite est sans limite, c’est aussi ça le Heiva va'a mata'einaa. Baby Maoni, le papa de Vaimiti Maoni déclare : "Quand on dit Heiva'a, c'est une course folklorique. Normalement, tous les rameurs et rameuses viennent ici pour s'amuser. C'est carrément pas pareil avec les autres courses."
Magalie de la Team Mataiea hoe ajoute : "C'est plus culturel. Bon après, quand tu es dans un club, tu as des coachs qui sont là tous les jours. Donc tu as envie que tes enfants donnent le meilleur d'eux-mêmes, pour que nos coachs qui suivent nos enfants toute l'année soient contents."
Le Heiva va'a mata'einaa n’a pas perdu de sa popularité puisque cette année encore, l’événement a réuni plus de mille rameurs et rameuses, qu'ils soient amateurs ou professionnels.