Une finale avant la lettre, devant 70 000 spectateurs dans l’arène de Munich... Cette fois, on ne dira pas que l'attaque des Français est stérile, puisque les Bleus réalisent l'exploit avant la dixième minute : un but de la tête de Kolo Muani.
Mais les Espagnols, jusqu'ici meilleure nation du tournoi, ne sont pas en reste. Privés de trois cadres, dont leur défenseur central, ils égalisent à la vingtième minute avec un but du jeune espoir du football espagnol, Lamine Yamal, âgé de seulement 16 ans. Quatre minutes plus tard, les Rouges s'offrent un second but, officiellement accordé à Dani Olmo.
Des Espagnols beaucoup trop redoutables
Attaque, technique... Les Espagnols dominent dans tous les compartiments du jeu. Ils bousculent les bleus et mettent le feu à la défense tandis que les Français enregistrent un pourcentage élevé d'occasions ratées. Même dans le pressing, les Espagnols sont meilleurs. Plus adroits et plus vivaces face à une équipe semblant attendre l'erreur de l'adversaire pour se manifester.
Des bleus très critiqués depuis le début du championnat offrant peu de spectacle (4 buts inscrits, dont deux contre leur camp et un penalty), avec des joueurs cadres émoussés à l'image de Mbappé -qui se manifeste pour la première fois sans son masque après sa fracture au nez en début de championnat- et Antoine Griezmann entré en cours de ce match en tant que remplaçant. La qualification de la Roja semble logique au vu de la physionomie du match...
L'élimination approche. Dans le dernier quart d'heure, la France est plus entreprenante cherchant son troisième titre en Coupe d'Euro (après 1984 et 2000) mais manque hélas de vivacité. Un espoir se dessine alors qu'un temps additionnel de cinq minutes est accordé.
Cela ne suffit pas à vaincre les Espagnols. La rencontre se solde sur le score de 2 à 1 pour la Roja.
L'Espagne affrontera le vainqueur du match Angleterre-Pays Bas prévu mercredi, en route pour son quatrième titre du championnat d'Europe.