Exercice militaire à Moorea

Exercice RIMAP à Moorea
Une compagnie du RIMAP est à Moorea pour un exercice, le premier de l’année. Un exercice baptisé ALLOBRODGES. La soixantaine de militaires a débarqué, ce vendredi 21 janvier, par les airs et par la mer sur l’île sœur. Une simulation de prise d’assaut du Belvédère, c’est la mission de ces militaires arrivés de l'Hexagone, en novembre.

Un débarquement sous la pluie, bien loin de la neige et des Alpes auxquels ces militaires sont habitués. Ce sont des chasseurs alpins de la commune du Vars dans les Hautes-Alpes. Objectif de cet exercice : travailler la cohésion d’équipe, mais aussi la coordination entre la marine, l'armée de terre et l'armée de l’air. Leur troisième objectif, « C’est de gagner en rusticité et en esprit guerrier pour nos soldats, pour nos chasseurs qui vont pouvoir évoluer dans un milieu tropical » explique le capitaine Pierre OLIVIER, de la 2ème compagnie du RIMAP.

Ils sont une soixantaine de soldats répartis en deux groupes. Dès leur arrivée, ils doivent sécuriser la zone. Cinq kilomètres les séparent du commando débarqué par zodiaque. Ils les rejoignent au pied du Belvédère. Sous le regard surpris de quelques habitants. Hiroma ne se laisse pas impressionnée, « Non moi j’ai pas peur, les autres ils ont peur, j’ai dit  faut pas avoir peur c’est des militaires, faut parler, c’est la joie, on respecte ».

Scénario de l’exercice, des brigands ont pris d’assaut le Belvédère. L’armée est réquisitionnée par le Haut-commissaire pour aider la commune de Moorea. Par une manœuvre offensive et avec des munitions à blanc, les militaires doivent neutraliser l’ennemi. Ils ont 48 heures et vont camper dans la montagne. « Ils ne vont pas dormir beaucoup, voilà. Ca fait partie des objectifs de l’exercice, c’est-à-dire travailler la rusticité et notre capacité à durer et à combattre dans le temps. » indique le capitaine Pierre OLIVIER, de la 2ème compagnie du RIMAP.

Cet exercice va se poursuivre jusqu’à dimanche. Cette soixantaine de militaires est en mission en Polynésie pour quatre mois. Leur retour dans les Alpes est prévu en février.