French Bee se porte bien et recrute des pilotes

Archives. Atterrissage à Tahiti-Faa'a.
L'arrivée de French Bee en Polynésie française a été un tournant majeur pour le secteur aérien. Hier soir Christine Ourmières-Widener, la toute nouvelle directrice du pôle aérien du groupe Dubreuil, maison mère de French Bee, était l’invitée de notre JT. Elle a évoqué les raisons du succès de French Bee en Polynésie, les défis auxquels la compagnie aérienne est confrontée, et les perspectives d'avenir. Au niveau européen, French Bee recrute des pilotes.

Depuis son premier vol en 2016, French Bee a connu une croissance significative en opérant des vols entre Paris et Papeete, en Polynésie française. Christine Ourmières-Widener décrit le bilan comme "positif", soulignant que la compagnie low cost opère aujourd'hui trois vols par semaine avec l'avion A350-900, l'un des plus modernes du secteur. L'impact positif sur la Polynésie est indéniable, contribuant à "la démocratisation des voyages" vers notre destination grâce à des tarifs compétitifs. "Et on a participé à la croissance du trafic", ajoute-t-elle.

Seule contre tous

Malgré la percée de French Bee, Christine Ourmières-Widener reconnaît que l'industrie aérienne est confrontée à des défis importants. Elle souligne que 2023 est la première année après une période difficile, avec une année 2022 marquée par une reprise incertaine. Cependant, les résultats de 2023 montrent des signes positifs, offrant un avenir plus optimiste pour une industrie qui a souffert des impacts de la pandémie de covid-19. "Notre entreprise privée n’a reçu aucune aide d’Etat pour faire face à cette difficile période", précise-t-elle.

Améliorer les infrastructures

Alors que l'industrie aérienne évolue rapidement, les infrastructures aéroportuaires jouent un rôle crucial. Notamment celles de Tahiti-Faa’a. Christine Ourmières-Widener explique que, en tant que compagnie aérienne, elle attend des infrastructures qu’elles assurent la régularité des vols, mais aussi améliorent l'expérience client. Comme éviter "l’engorgement des terminaux, car nous avons plusieurs vols qui partent par exemple le matin en même temps", remarque la nouvelle directrice du groupe Dubreuil, qui souligne qu’elle "attend plus de fluidité des passagers à travers les terminaux" en espérant l'introduction de nouvelles technologies, comme le scan des passeports, pour rendre le processus plus efficace.

Recheche pilotes 

Enfin, Christine Ourmières-Widener évoque les projets d'expansion de French Bee. Bien que la compagnie aérienne ait établi une ligne entre Paris et San Francisco pour les passagers se rendant en Polynésie, l'ajout d'une connexion directe Paris-Los Angeles-Papeete est toujours à l'étude. "La connexion à San Fransisco fonctionne très bien", ajoute Christine Ourmières-Widener qui précise que l'industrie aérienne est très compétitive et que les décisions d'expansion sont prises avec soin pour répondre aux besoins des voyageurs.

Un des signes d'expansion est sans doute le recrutement de pilotes à l'échelle européenne pour ses avions A350. "Quatre rendez-vous ont été donnés dont le premier a eu lieu ce lundi 11 septembre à Madrid, relate le site du Journal de l'Aviation, les 3 autres se dérouleront à Berlin le 3 octobre, à Lyon le 6 octobre et à Barcelone le 20 octobre".

C'est sous la forme de job dating que s'effectue le recrutement de pilotes ayant déjà au moins 1 000 heures vol et étant détenteurs de l'ATPL.

Les candidats du fenua sont avertis !