Greve ADT : les négociations avancent enfin

Grève ADT
Ils se sont de nouveau réunis autour de la table…. L’intersyndicale et la direction d'ADT se sont rencontrées, ce samedi 3 août, pour poursuivre les négociations. Elles étaient en stand-by depuis une semaine suite aux divergences autour de la composition des partis à la table des négociations. Ce point de blocage réglé, les discussions ont donc commencé sérieusement, toutes les revendications ont été évoquées.

Un sourire qui en dit long… Il est aux environs de midi quand les représentants syndicaux, Otahi, CSTP-FO, CSIP et O Oe to Oe Rima, sortent du bureau de la direction d'ADT. Trois heures de négociation ce samedi 3 août matin et au final, une lueur d’espoir qui semble se dessiner alors que le conflit social dure depuis trois semaines.

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« Ils ont reconnu à demi-mot qu’il y a un souci dans cette société au niveau du mal-être et la souffrance des salariés, explique Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi. On a proposé des solutions, il ne suffit pas de prendre un psychologue pour régler le problème, il faut aussi que là-haut descende vers le bas pour comprendre ce que vivent les salariés aujourd’hui. On attend les réponses et surtout les moyens qui vont être mis en œuvre ».   

Une réponse écrite de la direction 

L’essentiel des points du protocole d'accord ont enfin été abordés après plusieurs rendez-vous qui se sont soldés par des échecs. Cette fois, les échanges ont été constructifs, le dialogue ouvert et respectueux. Des propositions ont été faites par l’intersyndicale, l'heure est désormais à l'étude.

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« Il nous faut maintenant formellement répondre par écrit, anticipe Gwenvaël Rosin-Hardy, Directeur d'ADT. On va faire ce travail avec mon service de ressources humaines le plus rapidement possible, pour pouvoir leur répondre. Je ne peux pas vous donner de délai car il faut que nous nous engagions sur un certain nombre d’actions. Je ne suis pas quelqu’un qui ne s’engage pas sans avoir pris tous les tenants et aboutissements, donc on va travailler. On a commencé dès aujourd’hui pour pouvoir leur répondre dans un délai très bref mais de manière formelle ». 

L'intersyndicale l’assure : si la direction est de bonne volonté, la fin du conflit pourrait être proche. La balle est désormais dans son camp.