Des enseignants, des psychologues n'étaient pas dans les écoles aujourd'hui, mais dans la rue. Ils ont répondu à l'appel à la grève du syndicat STIP AEP UNSA Education. Ils étaient 300 selon l'estimation de la Police nationale, 400 selon le syndicat.
Ils dénoncent la répartition des 108 heures hors classe prévues dans la réforme du rythme scolaire des élèves. " Nous ne pouvons pas rester silencieux, je pense que c'est aussi le but de la manifestation, c'est de se faire entendre et de favoriser les rencontres et les discussions " a déclaré Diana Yieng Kow, déléguée STIP-AEP & UNSA.
Aucune négociation n'a eu lieu pendant la période de préavis, les deux parties n'ont discuté que ce matin. Avant de rencontrer Christelle Lehartel, le syndicat s'est rendu à la réunion du comité technique paritaire, en présence de Thierry Delmas, le directeur de cabinet de la ministre de l'Éducation. Christelle Lehartel a, ensuite, reçu les grévistes, à cette occasion Diana Yieng Kow lui a expliqué, " ce qui se passe sur le terrain ".
À l'issue de cette réunion, le syndicat a estimé avoir été entendu, certaines de ses doléances seront prises en compte notamment la répartition des 108h indique Diana Yieng Kow.
Pour les autres points d'achoppement, il faudra attendre la réponse de l'État qui partage avec le Pays la compétence de l'éducation. Une prochaine réunion du comité technique paritaire se tiendra le 7 décembre.
Et en prévision de cette grève de 24h, plusieurs maires ont pris, hier, des arrêtés pour fermer des écoles.