Au cœur des onze revendications : la réorganisation sur la plaque Pacifique. Le projet de la nouvelle organisation du groupe avec la Société Générale Calédonienne de Banque, annoncé en 2022, se ferait au détriment des employés de la Banque de Polynésie. Moea Faatau, déléguée syndicale de "A Tia I Mua", dénonce la suppression de dix-sept postes sur le territoire, contre deux postes sur le Caillou.
Autre revendication des grévistes, la revalorisation de la prime d’intéressement du personnel, le plus bas taux proposé par les Banques de la place à leurs salariés.
Lundi 24 mars, deux rencontres ont eu lieu entre la direction de la Banque de Polynésie et l’Intersyndicale, mais ces négociations n'ont pas abouti. Les grévistes, dont la dernière grève remonte à 2003, semblent déterminés à obtenir gain de cause.