Les 10 groupes en compétition cette année ont du s’entraîner parfois dans des conditions météo difficiles pendant plusieurs mois. Ils sauront ce soir si les efforts qu’ils ont effectués seront récompensés par un titre.
Le Heiva reste une « tribune politique »
Outre l’aspect technique, cette année, les thèmes ont beaucoup tourné autour de la place de Dieu dans la société, la place également des générations. Un groupe a aussi choisi le thème de l’appel à la liberté du peuple. « Ce sont des choses qui interpellent le public. Bien que certains refusent de l’admettre, le Heiva est bien une tribune politique », constate Moanaura Teheiura, président du jury du Heiva i Tahiti 2018.
Depuis déjà deux ans, le règlement du Heiva a été modifié. Une refonte qui a été validée par l’ensemble des chefs de groupe de chant et de danse en 2022. « Des paradoxes ont été modifiés et il fallait suivre aussi une culture en mouvement, explique le chef de groupe. Le ‘ori Tahiti comme le Himene ont évolué avec le temps. C’est ce qui fait sa renommée à travers le monde parce que c’est une culture qui s’adapte à la société ». Ainsi, par exemple, le Pata’uta’u est entré en concours facultatif.
La soirée de remise des prix débute ce soir à partir de 19h à To’ata.