Journée mondiale de l'ergothérapie : mieux comprendre cette thérapie

Les ateliers d'ergothérapie favorisent l'autonomie.
Le 27 octobre marque la journée mondiale de l’ergothérapie. C'est une discipline méconnue et pourtant essentielle au maintien de l'autonomie.

Les ergothérapeutes ont leur journée mondiale au CHPF. Localement, c’est la deuxième année qu’elle est organisée suite au constat que l’ergothérapie reste encore peu connu aussi bien par le grand public que les professionnels de santé. L'objectif de l'ergothérapie est de maintenir, restaurer et permettre les activités humaines de manière autonome et efficace, et réduire ainsi les situations de handicap en tenant compte de l'environnement des personnes et de leurs habitudes. 

Cette thérapie permet par exemple à de nombreux patients paralysés d'un côté, hémiplégiques ou encore tétraplégiques de mieux vivre au quotidien ou de retrouver des capacités motrices perdues, dans les pieds, les mains etc. "Ce sont des patients qui arrivent dans un état de dépendance, donc notre but c'est d'essayer de faire en sorte d'améliorer leur autonomie, leur participation au quotidien, d'abord dans les activités de la vie quotidienne et puis dans les activités qui ont du sens pour eux" explique Jean-Noël Siu, ergothérapeute au Centre Te Tiare. 

Les ergothérapeutes proposent donc des ateliers manuels visant à réhabituer le cerveau. La durée de rééducation varie selon les patients. "On accompagne le mouvement pour que les nouvelles connexions au niveau du cerveau se créent" précise Jean-Noël. "Il y en qui récupèrent bien, il y en qui récupèrent partiellement et il y en a qui ne récupèrent pas du tout et qui gardent un membre supérieur non fonctionnel. Mais cela n'empêche pas que les patients peuvent devenir autonomes au quotidien malgré un membre qui ne fonctionne pas. C'est tout l'intérêt de notre métier : on va essayer de leur transmettre des stratégies pour tout faire en manuel."