Kaina Trek à Hao : 22 kms d'efforts entre terre et mer

C’est très tôt ce samedi matin en raison de la fraîcheur matinale que les aficionados de trek se sont donné rendez-vous pour rejoindre la ligne de départ. Les 26 participants, 8 femmes et 18 hommes, sont partis dès 5 heures de la marina au centre du village pour prendre une embarcation afin de rejoindre la ligne de départ située sur le motu Onopaku. 

Et c’est au soleil levant que les coureurs se sont élancés vers 6 heures du matin pour rallier la ligne d’arrivée située à plus de 22 kilomètres à vol d’oiseau, mais cette distance entre motu et hoa n’a pas été pas une mince affaire : entre platier glissant, sable meuble, passage dans l’eau et terrain caillouteux, les corps et les équipement ont été mis à rude épreuve. 

Pour l’occasion la gendarmerie nationale, croisée en cours de route, en a profité pour effectuer une mission d’encadrement le long du parcours.
Chaque participant était libre de choisir son propre itinéraire pour atteindre la ligne d’arrivée à travers un terrain naturel accidenté et entrecoupé de hoa, rendant le parcours très difficile. Heureusement que tout le long, des points de rafraîchissement ont été mis en place.

Tokora et Teora les meilleurs

Au final c’est Tokora Foster natif de l’atoll des Tuamotu qui termine le parcours en première position en 2 heures et 36 minutes, suivi d’Antoine Gomes qui finit deuxième en 2 heures et 43 minutes, talonné par Will en 2 heures et 47 minutes qui monte ainsi sur la troisième marche du podium. 

Chez les femmes c’est Teoro Kavera également native de Hao qui termine sur la plus haute marche du podium en terminant le parcours en 4 heures et 27 minutes, suivie de Tepurotu en 4 heures et 33 minutes et Élodie en troisième position qui finit le parcours en 4 heures et 34 minutes.

Le dernier participant fini quant à lui en 5 heures et 35 minutes, ce qui est déjà une performance. 

Les participants ont vécu une matinée entre sport et découverte dans la bonne humeur et dans un cadre naturel à couper le souffle, où au final, à par quelques courbatures, aucune blessure grave n’est à signaler.