La direction des transports terrestres se penche sur la situation des transports à Tahiti. Elle a diligenté une enquête axée sur la mobilité des actifs et le transport scolaire.
Il en ressort que l'agglomération Arue Papeete Faa'a représente 50 000 emplois pour les Polynésiens, qui causent des déplacements. 34 000 actifs vivent en effet dans le pôle urbain tandis que 16 900 se situent en dehors de celui-ci. Ces trajets maison/boulot se font en grande majorité en voiture (81%). Une situation difficile accorde l'enquête, car elle provoque des temps de trajets rallongés surtout pour les habitants des communes éloignées, ainsi que de « l'insécurité » pour les enfants sur le chemin de l'école ou encore de la pollution dans l'air.
Covoiturage, horaires cadencés, bus...
Pour pallier ce problème, l'enquête émet déjà une solution : limiter l'usage de la voiture individuelle. Cette solution serait la plus simple à mettre en place. Elle améliorerait la sécurité et la convivialité aux abords des établissements scolaires. Une autre solution consisterait à cadencer les horaires des écoles pour atténuer le pic d'embouteillages, ou encore de se déplacer à pied, à vélo ou d'utiliser les bus scolaires.
La majorité des parents amènent leurs enfants à l'école en voiture
L'enquête de l'institution relève 126 établissements scolaires du premier et du second degré, rassemblant 45 000 jeunes scolarisés. 36% d'entre eux utilisent les transports en commun, soit 36%. Les collégiens et lycéens sont les principaux usagers des bus scolaires. Les collégiens de Teva i Uta affichent le taux d'utilisation le plus important (97%).
Interrogés dans le cadre de cette enquête, les parents d'élèves ont déclaré que 68% des élèves déjeunent dans leurs établissements scolaires. 53,4% des familles enquêtées habitent également à plus de 3 kilomètres de l'établissement scolaire de leurs enfants. 68% utilisent une automobile, 14-18% prennent le bus et 10% viennent à pied. 68% des parents poursuivent leur trajet vers le travail, 21% retournent ensuite chez eux et 6% accompagnent des frères et sœurs dans un autre établissement scolaire.
En parallèle, une commission de l'Assemblée de la polynésie française mène aussi une enquête sur ce thème.