La distance et le bâton pour interpeller en sécurité

Pour garder une bonne distance au moment d'interpeller, rien de tel que le bâton.
Ils exercent un métier parfois dangereux. Face à la violence, et à des individus bien entraînés, les policiers doivent recourir à des techniques de défense comme le menottage ou l'utilisation d'un bâton télescopique. Mais avant tout, il faut savoir garder une bonne distance.

Ils sont une quarantaine de  policiers, policiers municipaux, professionnels de la sécurité en formation. Certains ont même fait le déplacement depuis les îles pour apprendre à manier le bâton télescopique et des techniques spécifiques. "A Tahaa, on a des personnes à envoyer au CHPF de Taaone en soins psychiatriques, donc la formation pour le menottage est nécessaire pour le transport des malades vers Papeete", explique Alexandre Orbeck, policier municipal à Taha’a. 

Une quarantaine, dont quelques femmes, apprennent les techniques simples et efficaces sur le terrain.

De son côté Nathalie Taata, policière municipale de Nuku Hiva, est ici pour parfaire son apprentissage en vue de devenir formatrice. "Tout ce que j’ai appris ici, je l’apporterai à Nuku Hiva pour mes collègues de travail", dit-elle.  

Face au plastron, pas besoin de retenir ses coups.

Face à l’augmentation des violences de rue, il est devenu primordial pour les forces de l’ordre de trouver de nouvelles façons de se protéger. "La grosse révolution par rapport au phénomène de cette montée technique et sportive des gens qu'on interpelle, c'est de travailler en équipe, de garder la distance, avec un bâton télescopique...Pour mener une interpellation, sans blesser personne, il faut être à plusieurs", insiste Thierry Delhief, instructeur-entraîneur du stage.

A défaut de bâton, une lampe peut faire l'affaire.

Les 40 participants ont 3 jours pour acquérir le plus de connaissances possibles. Avant d’être testés et espérer devenir à leur tour formateurs.