Derrière un nuage bleu, blanc, rouge, on distingue le Belem. Le dernier grand voilier français est acclamé tel un roi à Marseille. Avec à son bord, la flamme olympique, accueillie par la patrouille de France.
Quelques heures avant, le voilà escorté par un millier de bateaux. Parmi eux, des symboles d'Outre-mer, trois pirogues polynésiennes et cette yole, un navire traditionnel de Martinique. Christophe Dédé, le responsable de l'équipage de la Yole déclare, heureux : "On a pu bien manœuvrer, avec une belle petite glisse. On a pu s'approcher très près du Belem. On remercie toutes les autorités qui, à un moment, nous ont ouvert la voie pour qu'on se rapproche d'eux. Et puis ça a été un moment extraordinaire."
Parmi l'équipage de la yole, des lycéens et des marins aguerris, qui ont porté tout haut le pavillon martiniquais, devant 150.000 spectateurs au Vieux-Port.
Simao Genot-Mauvas, lycéen et membre de l'équipage : "On a accompli le but de notre voyage, qui était de venir au plus près du Belem accompagné la flamme olympique. Et aussi beaucoup d'émotions parce que le navire est assez haut et assez grand, donc c'était assez merveilleux." Laura l'Henry, une autre membre d'équipage, ajoute : "On a profité du moment, pour emmener cette yole emblématique à Marseille, pour faire l'entrée de la flamme olympique dans le port de Marseille."
À l'arrivée à quai, le Belem fut paré d'or. La flamme fait ses premières étincelles en France et enflamme le Vieux-Port. Cette journée marque le coup d'envoi d'un marathon de 79 jours, jusqu'au début des jeux olympiques de Paris, le 26 juillet prochain. Première étape en Outre-mer : la Guyane, le 9 juin prochain.