L'Etat va renforcer les équipements militaires en Polynésie

L'évacuation des civils, joués par les militaires du RSMA, se fait par voie maritime.
De nouveaux moyens devraient être déployés prochainement en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, a indiqué le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, lors d'un déplacement à Singapour. L'axe indopacifique reste une priorité de l'Etat.

Malgré la crise en Ukraine, la France compte renforcer et moderniser ses capacités militaires déployées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, a indiqué le 12 juin, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

"Il y a des craintes chez nos partenaires qui se demandent si la crise en Ukraine pourrait nous détourner de l'Indopacifique, il n'en est rien", a-t-il déclaré.

Renforcer et moderniser les moyens 

L'an prochain, la France va donc continuer le renforcement et la modernisation des capacités militaires "avec le déploiement permanent, d'ici 2025, de 6 nouveaux patrouilleurs océaniques en Indopacifique, dont deux dès cette année dans le Pacifique, l'un basé en Nouvelle Calédonie, l'autre en Polynésie" pour des "missions de surveillance et de souveraineté", a-t-il détaillé. 

Outre les capacités modernisées, puisque les quatre patrouilleurs actuellement présents seront remplacés par de nouveaux modèles, la France disposera donc de 2 patrouilleurs de plus dans la région à l'échéance 2025.

"De la même façon, les 5 (avions de reconnaissance) Falcon du Pacifique seront remplacés par 5 nouveaux modèles plus modernes", a poursuivi le ministre des Armées.

Maintenir une présence

Cette année, une mission de souveraineté dans le Pacifique, "Pégase 22", est également prévue avec le déploiement combiné de Rafale et d'avions de transport militaire A400 M.

Les forces françaises vont continuer à participer à de multiples exercices multilatéraux et à en organiser certains afin de maintenir "une présence significative dans la région pour montrer l'attachement de la France à la stabilité de la région Asie-Pacifique."

La stratégie française dans la région "n'est dirigée contre aucun Etat", mais soutient les dispositifs de défense multilatéraux, a précisé Sébastien Lecornu.