Le ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, Chris Hipkins, a indiqué que les Néo-Zélandais bloqués en Australie pourraient rentrer à partir de mi-janvier, ceux en provenance du reste du monde devant attendre février.
De leur côté, les étrangers pourront se rendre dans l'archipel à partie de fin avril, selon le plan de réouverture progressive dévoilé mercredi.
"Nous reconnaissons que la situation a été difficile, mais la fin des restrictions de voyage est désormais en vue", a déclaré M. Hipkins à la presse.
La Nouvelle-Zélande avait fermé ses frontières en mars 2020. Toutes les personnes en provenance de l'étranger devaient observer une quarantaine de deux semaines dans un hôtel. Cette période a récemment été réduite à sept jours.
Le ministre est allé plus loin mercredi en annonçant qu'avec l'ouverture progressive de ses frontières, à l'Australie puis au reste de la planète, les voyageurs devront s'isoler à domicile durant sept jours après avoir prouvé être entièrement vaccinés et négatifs au coronavirus.
Cette annonce intervient dans un contexte de pression croissance des Néo-Zélandais bloqués à l'étranger et frustrés de ne pas pouvoir réserver de chambre dans les hôtels de quarantaine, en nombre insuffisant.
La Nouvelle-Zélande a annoncé en début de semaine un changement de sa stratégie de lutte contre le Covid-19, en décidant de contenir le variant Delta plutôt que de l'éliminer.
La maladie n'a fait que 40 morts sur une population de cinq millions d'habitants mais les autorités ont admis que le variant Delta a changé la donne et qu'elles devaient abandonner leur objectif zéro Covid.
M. Hipkins a reconnu que beaucoup d'habitants souhaitaient une réouverture des frontières pour Noël mais il a estimé que ce n'était pas réaliste.
"La pandémie mondiale se poursuit, avec une augmentation du nombre de cas en Europe et dans d'autres parties du monde", a-t-il déclaré. "Nous devons donc faire attention à la réouverture de nos frontières, c'est ce que nous faisons et ce que nous avons toujours fait".
Le ministre a précisé qu'à partir du mois prochain, l'Inde, le Pakistan, l'Indonésie, les Fidji et le Brésil ne seraient plus classés parmi les pays à très haut risque, ce qui permettra à leurs ressortissants de se rendre en Nouvelle-Zélande à partir du 30 avril.