C’était le 21 février 2002, Edouard Fritch était à l’époque vice-président aux côtés de Gaston Flosse. La reine d’Angleterre avait fait escale à Tahiti après un déplacement en Australie. Il a donc eu l’occasion de s’entretenir avec elle. Elle parlait très bien le français. "C’est la maman du commonwealth, et j’ai trouvé que c’était une femme formidable. Je sais que je suis privilégié d’avoir passé autant de temps avec elle", a confié aujourd’hui le président du Pays lors de la matinale radio de Polynésie la 1ère.
Ecoutez Edouard Fritch :
Suite à la nouvelle du décès de la reine, la présidence du Pays a présenté ses condoléances à la famille royale en rappelant cette rencontre avec Elizabeth II, qu’’Edouard Fritch décrit comme étant "humaine et d’une extrême simplicité".
Il ajoutera à cela, qu’"elle restera dans mon esprit et dans la mémoire collective une souveraine qui a marqué l’histoire de la Couronne britannique, bien sûr, mais également l’histoire du monde".
La reine était unanimement reconnue dans les pays du commonwealth comme souveraine légitime des anciennes colonies.
Même si la transmission de la couronne se fait de façon héréditaire, ce n’est pas le cas de la place de souverain du commonwealth. Son successeur doit être élu par les dirigeants des 54 Etats de la communauté des nations des anciennes colonies de l’Angleterre. La reine avait de son vivant formulé une demande aux chefs de gouvernement afin de désigner le prince Charles comme prochain chef du commonwealth.
L'Élysée ainsi que tous les bâtiments publics de France mettront leurs drapeaux en berne ce vendredi, et le jour des obsèques de la reine Elizabeth II, prévues dans un peu plus d'une dizaine de jours.
La présidence du Pays a mis ses drapeaux en berne dès aujourd’hui midi, minuit à Paris, sur le toit de la présidence et ceux en façade du boulevard, pour honorer la mémoire de la reine Elizabeth II.