Le bon samaritain existe encore de nos jours. Un rôle que Tom prend très au sérieux. Et on comprend pourquoi. "Comme tous les matins je vais aller surfer à Taharuu, ou à la presqu'île, je la récupère au passage, sur la route. Je la dépose au travail et après je vais aller surfer", explique Tom Kostyra, propriétaire du véhicule.
Car Louise veut à tout prix éviter la ville. Elle a donc installé son bureau, pas loin de son domicile. "Quand j'ai créé mon entreprise, je souhaitais éviter les bouchons. Une des solutions, c'est de décentraliser les bureaux. J'ai choisi d'être en coworking à Papara", précise la jeune femme.
Donc entre Tom et Louise, c’est une affaire qui roule. "C’est vrai que l’environnement de tgravail est vraiment agréable en dehors de la ville. Parfois le midi, on se retrouve et on déjeune ensemble à la plage. C'est une qualité de vie meilleure qu'en ville", reconnaît Louise.
Toujours pas de covoitureur ? La solution, une application. Un service de covoiturage en ligne. "Le but avec Wigo c'est de dire, tous les matins je fais un trajet entre Pamatai et l'APF, ou je pars de Miri et je vais en ville. Du coup, de pouvoir ramasser des gens sur la route ou simplement d'être mis en relation avec ses voisins ou ses collègues pour partager une voiture pour aller au travail", explique Arthur, créateur de l’application de covoiturage.
Le bureau de Louise est un lieu propice à la productivité. Le droit numérique, la sûreté et la sécurité. C’est sa spécialité. "Par exemple, encadrer l'installation juridique et technique de la vidéosurveillance", remarque la jeune femme.
Vailmiti aussi a choisi cet espace pour travailler : "Je suis de Papeete, finalement je trouve que c'est beaucoup mieux ici, parce que tu as un environnement qui est beaucoup plus sain, il y a moins de bruit, pas de circulation".
Louise partage cet espace de travail avec 6 autres chefs d’entreprise. "Il fallait justement ouvrir cet espace pour décentraliser un peu, pour éviter aux gens d'être dans la circulation pour aller en ville afin de travailler. Alors qu'en fait, ils n'ont pas besoin d'aller jusqu'en ville. Ils ont juste besoin d'un espace avec la climatisation et internet", indique Heirani Ah Tchoy, gérante de l’espace de travail partagé de Papara.
Quand un automobiliste quitte Papara pour venir sur Papeete. Il passe 3 heures dans la circulation. Soit 780 heures par an. En une année, c’est un mois passé dans la voiture !