Les bons gestes pour éviter les troubles musculo-squelettiques

Genoux pliés… Dos bien droit… La posture est parfaite… Impossible de se blesser…"J'ai déjà eu un problème justement parce que je n'avais pas la formation, et quand je l'ai suivie, c'est là qu'on m'a expliqué comment bien se positionner", raconte Hendrick Rere, vendeur.

Dans un hypermarché, les caissières et les employés en manutention ont reçu la formation "Gestes et Postures"… 500 heures de cours, cette année, pour l’ensemble des salariés. "Travailler avec une bonne posture permet réduire les risques de blessure et de ménager son corps, de ne pas l'user à cause d'une mauvaise posture de travail", remarque Soukaina Bayed, directrice des ressources humaines.
La posture est une chose. Mais ça ne suffit pas. Car cette grande enseigne met à disposition des employés du matériel performant. La preuve avec un chariot à levée constante… 

Au niveau des caisses, la direction a fait le nécessaire pour ne pas que les gestes répétitifs deviennent un problème. "Par exemple aujourd'hui je ne travaille qu'avec ma main droite, je suis dans le sens où je ramasse les produits et que je passe au client. Après, demain, ça peut changer, je peux être dans l'autre sens et travailler ma main gauche...En travaillant d'un côté, tu portes plus le poids d'un côté que de l'autre. Quand on change à chaque fois, ça permet d'équilibrer des deux côtés", détaille Heitara Teauna, caissière.

Autre solution pour limiter les dégâts, un exosquelette qui compense l’usure musculaire. "Il ne va pas aider à porter plus de poids, il vient juste soulager les muscles et permettre de travailler dans un meilleur confort. Ensuite des tendeurs réglables vont entrer en action quand on travaille sur des postures hautes au niveau de la poitrine, du cou, de la tête. Les tendeurs soulagent ainsi les bras dans ces postures", explique Jérôme Gauthier, commercial.

Pas d’exo-squelette pour les caissières, mais une réduction du temps de travail. Objectif : moins solliciter le corps. Elles passent donc de 39 heures à 30 heures de travail par semaine.

Regardez le reportage d'Ismaël Tahiata :