Dans ce cabinet comptable, quarante employés qui gèrent 500 clients à l’année. La société verse 25% d’impôt sur les sociétés, c’était 40% il y a dix ans. Le gouvernement Fritch a revu le taux d’imposition à la baisse mais sur l’ensemble de la Polynésie, le taux de fiscalité direct est bien de 40% contre 45% dans l’Hexagone. Quasiment identique, malgré un partage de compétences entre l’Etat et le pays en Polynésie.
Même chose pour les commerçants, pas question pour eux de voir leur fiscalité augmenter. Ils souhaitent pouvoir continuer à investir et à embaucher. Avec cinq à dix employés en moyenne, ils seraient déjà à bout de souffle. L’investissement privé représente 120 milliards de francs pacifique en Polynésie.
Les chefs d’entreprise sont contre la hausse des taxes pour combler le déficit de la CPS, la Caisse de Prévoyance Sociale. Ils demandent au gouvernement de miser davantage sur la prévention de l’obésité et sur l’emploi. Le taux d’emploi est très faible en Polynésie, à peine une personne sur deux.
Les chefs d’entreprise sont clairs dans leur discours : pas d’augmentation de la fiscalité possible sans mettre en péril le secteur économique.