L’activité reprend dans le secteur perlicole… Aujourd’hui, on dénombre 300 fermes perlières sur l’ensemble de la Polynésie, contre 500 il y a 3 ans.
Certes, les exportations ont repris, mais ça ne suffit pas estime Aline Baldassari, vice-présidente du syndicat professionnel des producteurs de perles. "Franchement par rapport au nombre de fermes existantes, au nombre de gens qui travaillent là dedans, ce n'est pas grand-chose, il faudrait une augmentation de 100% pour que ça marche et que ça reparte", dit-elle.
Le prix au gramme augmente aussi de près de 50 %... Là aussi, le résultat est faible, regrette Aline Baldassari.
Ecoutez-la :
Parmi les pistes proposées pour rebooster le secteur, l’entretien des lagons. Une idée confortée par Georges Mataoa, propriétaire d’une ferme perlière : "C'est ce qui a été entamé depuis 2 ans, le plus important est que tout le monde commence à prendre conscience...ils se sentent plus responsables aujourd'hui qu'à l'époque".
Autre secteur qui s’en sort plutôt bien, la vanille. 21 % d’augmentation sur son prix, et 12 % sur son exportation. Pour améliorer la profession, la directrice de l’Epic Vanille met l’accent sur la vanille de qualité sans pesticides. Principale attente des acheteurs internationaux. "La nature nous fournit tout. Et nous sommes en train de travailler justement sur le compost, sur les produits naturels. On propose aux agriculteurs d'utiliser de l'engrais de poisson, mais pas seulement", explique-t-elle.
Aujourd’hui, un millier de planteurs de vanille polynésiens se partagent le marché européen.
L’objectif de l’Epic vanille est d’élargir notre champ d’action, et d’augmenter surtout notre production.
Le reportage de Corinne Tehetia :