Les premiers lâchers de moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia ont été organisés en 2019 à Nouméa. La présence de Wolbachia dans le moustique empêche les arbovirus de s’y multiplier, et les moustiques infectés transmettent la bactérie à leur descendance.
"Le bilan est très positif. A Nouméa, on se rapproche des 90% de moustiques qui portent la bactérie Wolbachia. Donc ces moustiques ne sont plus capables de nous transmettre la dengue, le zika et le chikungunia. Forcément on réduit drastiquement le risque d'épidémie de dengue à Nouméa, et nous avons étendu le programme au Mont Dore et à Dumbéa, où là on est proche des 70% dans la plupart des zones. C'est très encourageant et on espère atteindre rapidement 80% dans ces zones-là dès la fin de la prochaine saison chaude", explique Nadège Rossi, cheffe de projet World mosquito program NC.
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4 ans consécutifs sans épidémie de dengue, une situation qui s'explique aussi par la fermeture des frontières pendant la crise sanitaire, mais le programme Wolbachia reste néanmoins un vrai succès. D'ailleurs, une campagne de lâchers de moustiques va être organisée dans une nouvelle commune.
Les premiers lâchers de moustiques à Paita devraient débuter mi-novembre pour une durée de 5 mois, des pots seront disposés tous les 50 m dans la végétation présente sur la voie publique.
10 à 15 jours plus tard les moustiques adultes s'échapperont de ces pots pour se reproduire et transmettre la bactérie Wolbachia à la génération suivante.
Regardez le reportage de Nouvelle-Calédonie la 1ère :