Marathon va'a Polynésie la 1ère – Tahiti Kdo : les filles d'Ihilani Va'a à fond

Les filles de Ihilani va'a s'entraînent dur depuis plusieurs semaines.
Tous les jours de cette semaine, nous vous proposons le portrait d’une équipe. Et ce lundi, honneur aux femmes, avec le club de Ihilani Va’a, emmené par la championne Vaimiti Maoni, rameuse et entraîneuse. Depuis le début de l’année, elles s’entraînent sans relâche pour la course de samedi.

C’est un des plus anciens clubs de va’a de Tahiti, créé en 1980 par la famille Wong.

Aujourd’hui, l’équipe féminine de Ihilani fait partie des plus dynamiques du fenua. "Tout a commencé il y a plus d'un mois maintenant, les filles étaient très motivées, et leur motivation me pousse à aller plus loin", explique Vaimiti Maoni, entraîneuse et rameuse.

Chaque matin, une vingtaine de filles sont présentes pour les séances de physique.

Elles alternent crossfit et musculation.

Du peps

 

Repousser les limites du corps pour être prêtes le jour J : rien n’est laissé au hasard. "Depuis fin janvier, on a commencé à venir avec Manu. Toutes les semaines, les filles sont là", ajoute Vaimiti Maoni. "Elles sont assez nombreuses puisqu'elles tournent à 2 pirogues, elles sont 12. Et leur présence met du peps aux séances de crossfit du matin", précise Manu Buchin, coach physique.

Chaque fin d’après-midi, quasiment 4 V6, sont alignés durant les entraînements.

Au Fare Va’a de Pirae, Vaimiti établit les formations, pour tenter de trouver la meilleure formule. "Ca fait vraiment plaisir de voir autant de filles réunies comme ça", lance Vaimiti à ses co-équipières.

Après la crise sanitaire, le marathon va'a Polynésie la 1ère KDO ouvre la période des grandes courses de va'a.

Sur un tout nouvel outil, la Matahina, elles ne visent rien d’autre, que la victoire. "Cela fait déjà un moment qu'on rêvait d'une Matahina, c'est un rêve qui s'est concrétisé", lâche Vaimiti.

 

Les sensations, la cohésion, le rythme… durant les séances de rame, plusieurs paramètres sont ajustés.

 

Sur la pirogue, Vaimiti positionnée en faahoro, ressent les moindres détails.

Au fil des sorties, l’harmonie doit être trouvée, pour une glisse efficiente. "Quand tu as une championne comme coach, tu ne peux qu'être motivé pour qu'elles soient contentes de toi", analyse Garry Wong, staff de Ihilani Va’a.

Samedi, Ihilani va'a ne va pas faire de la figuration.

 

Pirae – Mahina – Taaone : sur ce parcours classique, entre lagon et haute mer, chaque jour les femmes de Ihilani entretiennent leur cohésion.

Cette saison, de jeunes rameuses sont venues compléter l’effectif, en vue de la prochaine course. "Je n'ai jamais fait la course de Polynésie la 1ère. On, acquiert de l'expérience", dit Ranitea Mamatui, rameuse junior. "On a un super groupe, très soudé, j'aimerai remercier toutes les filles pour le assiduité et leur sérieux", remarque Vaimiti.

 

Un sérieux qui devrait porter ses fruits…. Samedi, chez les dames, Ihilani sera parmi les équipes favorites.