Dans la nuit du 20 au 21 novembre s'est officiellement ouverte la période d'abondance avec le lever des Pléiades. Cette année, aucune cérémonie traditionnelle n'a marqué ce temps fort du calendrier polynésien, en raison de l'épidémie de Covid-19.
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Les Pléiades se sont levées sur la pointe des pieds, discrètement, sans pahu ni trompette...
Dans la nuit du 20 au 21 novembre, elles marquent le début de Matari'i i ni'a, la période d'abondance. Habituellement célébrée à Papenoo avec l'association Haururu, il n'y a pas eu de rassemblement cette année, en raison de l'épidémie de Covid-19. L'association a appelé à "organiser sa petite cérémonie à domicile."
Dans le calendrier polynésien, le temps est divisé en deux parties : celui de la disette (Matari'i i raro, au mois de mai) et celui de l’abondance, au rythme des Pléiades.
Matari’i i ni’a marque le début de la saison d’abondance, avec le retour des pluies. Pendant cette période, la nature procure plus de fruits, légumes et tubercules. Elle correspond aussi à la période de reproduction de nombreux poissons de récifs et de lagons.
L’arrivée des Pléiades a longtemps été un moment crucial dans la société traditionnelle polynésienne, totalement dépendante des ressources naturelles présentes dans ce milieu insulaire isolé. C’était une période de réjouissances qui s’étalait pendant six mois.
Ces festivités avaient disparu depuis le début du XIXe siècle avec la nouvelle religion. Elles ont été remises au goût du jour grâce à l'association Haururu, depuis l'an 2000.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre, elles marquent le début de Matari'i i ni'a, la période d'abondance. Habituellement célébrée à Papenoo avec l'association Haururu, il n'y a pas eu de rassemblement cette année, en raison de l'épidémie de Covid-19. L'association a appelé à "organiser sa petite cérémonie à domicile."
Dans le calendrier polynésien, le temps est divisé en deux parties : celui de la disette (Matari'i i raro, au mois de mai) et celui de l’abondance, au rythme des Pléiades.
Matari’i i ni’a marque le début de la saison d’abondance, avec le retour des pluies. Pendant cette période, la nature procure plus de fruits, légumes et tubercules. Elle correspond aussi à la période de reproduction de nombreux poissons de récifs et de lagons.
L’arrivée des Pléiades a longtemps été un moment crucial dans la société traditionnelle polynésienne, totalement dépendante des ressources naturelles présentes dans ce milieu insulaire isolé. C’était une période de réjouissances qui s’étalait pendant six mois.
Ces festivités avaient disparu depuis le début du XIXe siècle avec la nouvelle religion. Elles ont été remises au goût du jour grâce à l'association Haururu, depuis l'an 2000.