Nuisances sonores : Paea veut frapper fort

Les policiers municipaux de Paea sur le pied de guerre contre les pollutions sonores.
La pollution sonore est un fléau qui affecte beaucoup de gens. Un mal qui peut avoir des conséquences sur la santé. C'est pourquoi la mairie de Paea a décidé de frapper fort à travers une règlementation plus sévère.

"Ok on a reçu un appel !" La lutte contre les nuisances sonores, c’est le lot quotidien des interventions des policiers municipaux de Paea.

Depuis près de 8 mois, ce sont plus de 530 interventions au total qui ont été effectuées sur l’ensemble de la commune. "La grosse part de nos interventions concernent les nuisances sonores. Après tout dépend de quel type, ça peut aller de la simple musique, la car bass, à autre chose... peu importe comment on arrive sur une intervention, on essaie toujours d'être diplomates avec les gens, peu importe d'où ils viennent", explique Gilles TEIKITOHE, chef de la police municipale de Paea.

40 % des interventions des policiers municipaux de Paea concernent les pollutions sonores.

Et pour renforcer le dispositif de lutte, le tavana et son conseil municipal ne sont pas en reste. Un arrêté a été adopté en octobre dernier pour réduire la pollution sonore.

Une mesure concrète qui répond aux attentes des victimes de ce fléau. "Tu fais venir 2,3,4 fois les mutoi et gendarmes. Il faut maintenant dès la 1ère fois verbaliser", insiste Roland GARRIGOU, président de l'association Te Ora Hau.

L'alcool, le meilleur ami des nuisances sonores.

"A partir du 3 janvier, on est obligé de réprimander parce qu'il faut à un moment donné dire ça suffit, il faut que ça s'arrête. Et après on peut régler les problèmes par derrière …il faut agir sur les 2 tableaux", explique Teddy TEHEI, 2eme adjoint au maire en charge de la sécurité.

Et justement à partir du 3 janvier prochain, en cas d’infraction pour nuisances sonores, les contrevenants seront soumis à une amende de 3ème classe, soit 8 100 cfp.