Ce lundi 23 janvier, l'heure est au bilan et aux réunions entre autorités et services communaux. Le président du Pays s'est rendu dès 7h du matin à Paea. Il poursuivra ensuite par Punaauia et Papeete.
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Après un week-end d'intempéries, qui ont provoqué de gros dégâts sur le nord et nord ouest de Tahiti, l'heure est aux premiers bilans. Ce matin, dès 7h, Edouard Fritch s'est rendu à Paea pour faire le point. Parmi les dégâts constatés, une conduite d'eau qui doit être remise en état. La moitié de la population est actuellement sans eau.
Du côté de Orofero, des poteaux électriques sont tombés dans la rivière suite aux vents violents. Papehue a également été très fortement touché. Aujourd'hui, la route ne fait que trois mètres de largeur, abîmée par la rivière sortie de son lit. Aucune demande de relogement n'a été demandée par la population. C’est la troisième fois que le quartier subit les frasques du mauvais temps. "La route est impraticable, on ne peut pas sortir de chez soi, et on n'a plus d'eau", explique une habitante de Paea.
Des habitants qui ont eu la belle surprise de se lever avec le soleil, lundi matin. A Paea, comme sur le reste de Tahiti, ce matin, le temps est beau revient peu à peu et le vent absent. Mais attention, la vigilance reste de mise.
Concernant la reconstruction de certaines passerelles cassées, ainsi que les aides, le président du Pays a souligné le rappel à l'ordre du Haut-commissaire. Edouard Fritch estime qu'il ne faut pas aider les gens à reconstruire alors qu'ils habitent dans des zones rouges. Les encourager à rester dans ces zones est "dangereux", a t-il déclaré.
Jean Claude Haapairai, le premier adjoint au maire de la commune de Paea, a accompagné le président du Pays pendant sa visite. Pour lui, les sinistres sont importants et il y aura beaucoup à faire pour remettre le quartier en état.
Le maire de la commune a également souligné les nombreuses promesses non tenues du ministre de l'équipement concernant des constructions ou des aménagements à certains endroits. Edouard Fritch a répondu en expliquant que toutes les interventions sur la voirie ne sont pas forcément possibles pour le pays, puisque le pays ne peut pas intervenir directement sur les routes communales, comme privées.
Du côté de Orofero, des poteaux électriques sont tombés dans la rivière suite aux vents violents. Papehue a également été très fortement touché. Aujourd'hui, la route ne fait que trois mètres de largeur, abîmée par la rivière sortie de son lit. Aucune demande de relogement n'a été demandée par la population. C’est la troisième fois que le quartier subit les frasques du mauvais temps. "La route est impraticable, on ne peut pas sortir de chez soi, et on n'a plus d'eau", explique une habitante de Paea.
papehue/habitante
Des habitants qui ont eu la belle surprise de se lever avec le soleil, lundi matin. A Paea, comme sur le reste de Tahiti, ce matin, le temps est beau revient peu à peu et le vent absent. Mais attention, la vigilance reste de mise.
Des sinistres importants
Concernant la reconstruction de certaines passerelles cassées, ainsi que les aides, le président du Pays a souligné le rappel à l'ordre du Haut-commissaire. Edouard Fritch estime qu'il ne faut pas aider les gens à reconstruire alors qu'ils habitent dans des zones rouges. Les encourager à rester dans ces zones est "dangereux", a t-il déclaré.
Jean Claude Haapairai, le premier adjoint au maire de la commune de Paea, a accompagné le président du Pays pendant sa visite. Pour lui, les sinistres sont importants et il y aura beaucoup à faire pour remettre le quartier en état.
premier adjoin paea
Le maire de la commune a également souligné les nombreuses promesses non tenues du ministre de l'équipement concernant des constructions ou des aménagements à certains endroits. Edouard Fritch a répondu en expliquant que toutes les interventions sur la voirie ne sont pas forcément possibles pour le pays, puisque le pays ne peut pas intervenir directement sur les routes communales, comme privées.