Parau Pa'ari, secrets d'anciens - saison 1 : Mai'ao, l'interdite

Parau Pa’ari, secrets d’anciens est une série documentaire immersive, tournée au cœur d’une Polynésie authentique. Elle se veut un recueil des savoirs culturels du fenua, explorant à chaque épisode des thèmes propres aux îles visitées.

Des arts traditionnels aux rituels sacrés, en passant par les légendes et les techniques ancestrales, la série dresse un état des lieux de ces traditions séculaires.

Sous le regard attentif de Lionel Cuveiller, Parau Pa’ari, secrets d’anciens s’efforce de préserver et de transmettre cet héritage culturel inestimable aux jeunes générations. L’objectif est de mettre en lumière la parole des anciens et de sensibiliser à l’urgence de cette transmission.

Dans ce premier épisode, Lionel Cuveiller s’approche des anciens et prend le temps de les écouter. Ils nous font découvrir les traditions de Mai’ao, telles que l’art du tressage du pandanus, la vie d’autrefois, la pharmacopée locale, la pêche aux crabes, et les marae sacrés.

Vahinetua, doyenne de l’île de Mai’ao

Vahinetua est la mémoire vivante de l’île. Elle raconte la vie d’autrefois à Mai’ao, marquée par de nombreuses difficultés, notamment liées aux travaux physiques quotidiens. Elle partage des souvenirs de son enfance et de l’évolution de son existence sur cette île isolée. Son récit nous transporte dans un passé où les conditions de vie étaient bien plus précaires, elle y décrit un quotidien fait de labeur et de sacrifices.

Phirimona et Raurii, artisans producteurs de pandanus

Phirimona, artisan du pandanus, nous dévoile avec précision la technique ancestrale du tressage de cette plante. Bien que ce métier soit difficile, il constitue son principal moyen de subsistance. Raurii, de son côté, a consacré toute sa vie à cet artisanat. Il raconte son parcours et souligne l’importance de transmettre ce savoir-faire à son fils, qui en vit aujourd’hui. Leur travail illustre le lien profond entre tradition et nature, malgré les nombreux défis qu’ils doivent surmonter.

Tama Ina, maire de Mai’ao

Tama Ina, le maire de Mai’ao, accueille chaleureusement les rares visiteurs sur cette terre peu fréquentée. Il présente l’île comme un véritable havre de paix, riche en légendes et en histoires. Il évoque également les pierres de pêche, des repères essentiels pour les pêcheurs locaux, qui indiquent la direction des poissons, témoignant ainsi du lien intime entre l’homme et son environnement.

Léon Teariki, habitant de Mai’ao

Léon, habitant de l’île depuis plus de 16 ans, nous fait découvrir sa vision de la vie à Mai’ao. Pour lui, la nature est une ressource essentielle : sa cocoteraie est sa banque, le bord de mer sa pharmacie et son supermarché. Ses témoignages offrent une réflexion sur la simplicité de la vie sur l’île, contrastant avec les exigences de la vie moderne. Léon partage des informations qui nous amènent à remettre en question notre mode de vie et à repenser notre rapport à la nature.

Papu Temoe, président de l’association des anciens

Papu Temoe, président du Conseil des sages de Mai’ao, porte un message fort sur l’importance de la préservation des traditions de l’île. Il insiste sur la nécessité de maintenir vivants les lieux de culte, de se réapproprier la culture et la langue. Pour lui, les marae, ces sites sacrés, sont essentiels pour les jeunes générations. Papu Temoe appelle à un retour aux racines culturelles et spirituelles pour assurer la pérennité de l’héritage de Mai’ao.

Ce récit nous plonge dans la vie quotidienne d’une île où les traditions sont profondément ancrées et où chaque habitant contribue à la préservation de son identité culturelle.