Dans ce nouvel épisode de Parau Pa’ari, cap sur Tahiti, la plus grande île de la Polynésie française, avec une superficie d’environ 1 042 km² et près de 190 000 habitants.
L’économie de l’île repose principalement sur le tourisme, un secteur clé, faisant de Tahiti le poumon économique du territoire. Bien que la population se soit largement adaptée au mode de vie occidental, la préservation, la pratique et la transmission du patrimoine culturel restent fortes.
Dans la vallée de la Papenoo, l’association Haururu, dirigée par Noémie et Yves, œuvre sans relâche pour préserver les traditions ancestrales.
Dans cet épisode, nous irons également à la rencontre de la communauté chinoise, solidement implantée aujourd’hui sur le fenua. Cette population a dû lutter pour obtenir sa reconnaissance au sein de la société polynésienne.
Dans ce 4e épisode, Lionel Cuveiller s’entretient avec les anciens, qui partagent l’histoire, les légendes et les traditions de l’île de Tahiti. Ils évoquent les cérémonies traditionnelles, la corde ancestrale (généalogie), la communauté chinoise, les percussions et le tiurai, ainsi que Tahiti en tant que berceau de la pirogue polynésienne.
Yves & Noémie, de l’association Haururu
Experts en généalogie, Yves et Noémie consacrent leur temps à la préservation et à la transmission des lignées familiales de la vallée de Papenoo. J’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie du ‘ava, un rituel sacré marquant les grands moments de la vie communautaire. Grâce à leur passion et à leur savoir, ils veillent à ce que l’histoire et les traditions de Papenoo continuent de vivre dans le cœur des nouvelles générations.
Suzanne & Jacques, histoire de la communauté chinoise
Suzanne et Jacques commencent par évoquer le système d’identification utilisé autrefois pour recenser les travailleurs chinois arrivés sur l’île. Ce numéro, bien plus qu’une simple identification, raconte l’histoire de chaque famille et leur contribution à la société tahitienne. Ils me relatent également l’histoire tragique du Chinois guillotiné, dévoilant un pan essentiel de l’histoire de Tahiti, où les cultures se rencontrent et s’entrelacent pour former une identité riche et complexe. Jacques et Suzanne partagent des récits fascinants sur l’histoire de leur communauté, ancrée dans la culture tahitienne depuis des générations.
La famille Hoto, créateurs du groupe Heikura Nui
Iriti, une légende vivante de la percussion, incarne cette passion. Maître incontesté de son art, il a consacré sa vie à transmettre son savoir aux nouvelles générations, veillant à ce que cet héritage culturel continue de vibrer à travers les âges.
Aux côtés d’Iriti, Béa, créatrice de costumes talentueuse, perpétue les traditions en concevant des tenues qui honorent le passé tout en inspirant le présent. Heiura, cheffe d’orchestre renommée, dirige avec brio des spectacles où chaque note et chaque mouvement s’harmonisent parfaitement.
Raymond Winchester, 8e salarié de la compagnie locale à l'hameçon rouge
Raymond Winchester, aujourd’hui âgé de 94 ans, fut l’un des premiers employés d’Air Tahiti et son 8ème membre en tant qu’ingénieur mécanicien. Aujourd’hui, l’aéroport de Faa’a est non seulement un hub essentiel pour les voyageurs internationaux, mais aussi un symbole de l’évolution et du développement de la région, marqué par l’engagement et la vision de pionniers comme Raymond Winchester, qui ont contribué à son expansion.