PORTRAIT - Albert Guilloux-Chevalier, un passionné de photographies

Albert Guilloux-Chevalier, un passionné de photographies
Albert Guilloux-Chevalier est un passionné de photographies anciennes. Une passion qu'il partage largement via sa page Facebook. Des clichés de ses archives personnelles, mais aussi trouvés grâce à des recherches sur le Net et qu'il a à cœur de partager avec tous.

La baie d'Opunohu dans les années 1930, Papeete dans les années 60 ou encore la piste de Faa'a en construction... Ces vieilles photographies de la Polynésie, vous les avez peut-être vues sur les réseaux sociaux. Elles apparaissent parfois en noir et blanc ou en sépia, avec une légende ou une date quand les informations sont disponibles.

Ils sont quelques passionnés à s’être lancés dans la recherche et le partage de vieux clichés du fenua. Parmi eux, Albert Guilloux-Chevalier. Né à Makatea, Albert est adopté à l'âge de trois mois par sa tante et son oncle qui s’occupait du cinéma de Raiatea. Il grandit ensuite à Papeete dans le quartier Orovini. Son père lui offre son premier appareil photo, « un vieux kodak, avec lequel je fais mes premiers clichés » nous raconte-t-il.

La Polynésie en argentique

Son premier travail, il le trouve à « la météo », mais il doit ensuite partir en 1968 pour son service militaire qu'il effectue en Corse. À son retour, il est muté par le service météorologique à Hikueru « mais je ne voulais pas y aller » confie-t-il. Il démissionne et trouve un emploi à la Socredo comme agent itinérant.

Il sillonne alors les îles du territoire, qu’il immortalise sur de l’argentique. Il passera par le service de l’Économie rurale avant de passer un concours pour travailler aux Archives Territoriales. Le début du bonheur... Il plonge dans les formidables collections de photos, de documents et de films qui y sont conservés. C’est seulement en fin de carrière qu’il se met à l’informatique. 

"J’ai connu l’ordinateur en 2002 - 2003. Au service, on avait chacun son ordinateur. Et j’ai alors commencé mes recherches sur internet à l’époque"

Albert Guilloux Chevalier

Il prend sa retraite en 2009 et commence à fouiller dans ses propres albums qu’il numérise. Puis, il continue avec des recherches sur le web, dans les bibliothèques de France et celles de Nouvelle-Zélande... Partout, il cherche des photographies de la Polynésie. Il découvre sur les réseaux sociaux d’autres passionnés comme lui qui partagent eux aussi les images qu’ils trouvent.

Un partage sur les réseaux sociaux 

Albert se passionne pour les histoires des lieux. Il écrit même un mémoire sur Teahupo'o dans les années 1890. Il a aujourd’hui des milliers de clichés dans ses boîtes d’archives, ses albums sont stockés dans son ordinateur. Il les classe par île, par date s'il arrive à les trouver et commente les clichés qu’il publie sur sa page Facebook régulièrement.

Et quand il n’est pas sur son ordinateur ou le nez dans ses livres, il lui arrive de pousser aussi la chansonnette avec des chansons composées avec son groupe Miri Miri dans les années 70. Dans ses archives, il a encore des milliers de photographies à partager, que tous pourront admirer bientôt sur les réseaux sociaux.