Punaauia : un enfant se noie dans une piscine privée

Piscine (illustration).
Un enfant s'est noyé dans une piscine privée, samedi 19 mars en fin d'après-midi. Les secours ont tout tenté pour le réanimer, en vain.

Le drame s'est produit vers 17h30 samedi, à Punaauia. Malgré l'intervention rapide des secours, le petit garçon n'a pas pu être sauvé. "C'est un enfant de trois ans et demi qui a été découvert dans la piscine, noyé à domicile, à Miri. Les premiers secours ont été donnés par nos pompiers, relayés par le SMUR qui est arrivé par la suite, les gendarmes aussi ainsi que la police municipale étaient sur place", explique Marc Tatarata, adjoint au maire en charge de la sécurité. Les secouristes n'ont pas hésité à prolonger la réanimation. Le massage cardiaque a duré plus d'une heure. 

En cas de noyade, s'il n'est pas déjà trop tard, les premiers gestes prodigués sur la victime peuvent s'avérer décisifs. "Il faut être calme et efficace, il faut sortir l'enfant le plus vite possible de la piscine sur un plan dur à côté et observer s'il y a des mouvements respiratoires et si l'enfant est conscient, si il y a des signes neurologiques. Si il y a aucun de ces signes, on est devant un arrêt cardiaque, il faut commencer tout de suite la réanimation cardiorespiratoire, donc les 5 insufflations d'abord et ensuite les compressions thoraciques à 100-120 par minutes. Et bien sûr on appelle tout de suite les secours, que quelqu'un vienne nous aider et appelle le 15 (ndlr : également le 18)", explique Eric Bonnieux, médecin référent de la fédération polynésienne de protection civile. 

Couverture, barrière, alarme, la loi française prévoit une réglementation stricte quant à la sécurité des piscines privées. Malgré tout, selon une enquête NOYADES de Santé Publique France, entre le 1er juin et le 31 août 2021, 1 983 noyades, incluant 1 119 noyades accidentelles documentées, dont 250 suivies de décès (22 %), sont survenues en Métropole et dans les Outre-mer. En Polynésie, cette réglementation ne s'applique pas.  

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