Quand surfer sans trop y voir grand-chose, devient un plaisir. Tout est question de sensation et d’équilibre. L’association Mata Hotu et son personnel encadrants donne libre court à cette impression d’être comme tout le monde. 8 stagiaires en déficience visuelle qui s’essaient au plus polynésien des sports internationaux.
La non-voyance des uns d’un côté et la bienveillance des autres ont fait de cette journée, un moment de communion. Le moniteur apporte sa technique, le surfeur touche du bois. Défi relevé, il réussit à se mettre debout sur sa planche. Chacun ses capacités.
L’association que dirige Raimana Vernaudon n’en est pas à sa première expérience. Mehau le principal animateur connait parfaitement le type de formation en fonction de leur fragilité visuelle : l’amblyopie entre autres. Bien évidemment.
Belle façon de promouvoir ce sport parmi les personnes très affaiblies sur ce plan-là. En Polynésie, chiffre de 2016, il y aurait 446 aveugles et mal voyants.
Le reportage de Thomas Teriiteporouarai et Mélissa Chongue :